Aperçu des opportunités de financement au Canada atlantique
Les provinces de l'Atlantique – le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, l'Île-du-Prince-Édouard (Î.-P.-É.) et Terre-Neuve-et-Labrador – bénéficient de plusieurs programmes de financement régionaux et fédéraux adaptés aux petites et moyennes entreprises (PME). Les entreprises peuvent accéder à des subventions directes, des prêts sans intérêt (contributions remboursables), des incitatifs fiscaux et des subventions salariales. Les programmes fédéraux clés comme ceux offerts par l'Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) jouent un rôle crucial dans le financement des PME des provinces de l'Atlantique, parallèlement aux subventions provinciales.
Types de subventions : Le financement se présente sous diverses formes. L'APECA accorde un soutien aux entreprises du Canada atlantique par le biais de programmes qui offrent souvent un financement remboursable sans intérêt ou des contributions non remboursables occasionnelles pour des projets stratégiques. Les incitatifs fiscaux, comme le crédit fédéral pour la recherche scientifique et le développement expérimental (RS&DE) et les crédits provinciaux de R&D, récompensent les entreprises qui investissent dans l'innovation. Les subventions salariales aident à compenser les coûts de main-d'œuvre lors de l'embauche ou de la formation du personnel. En comprenant ces types de financement, les entreprises peuvent identifier la bonne combinaison pour leurs besoins.
Considérations d'admissibilité : Chaque programme a ses propres critères. En général, les entreprises doivent être des entreprises enregistrées et en activité dans la région et satisfaire aux définitions de taille (p. ex., nombre d'employés ou seuils de revenus). De nombreuses subventions visent des objectifs précis comme la création d'emplois, la croissance des exportations, la R&D ou l'adoption numérique. Certaines exigent que le demandeur co-investisse (fonds de contrepartie) ou démontre sa viabilité financière. Il est important de noter que toutes les demandes ne seront pas approuvées même si les critères de base sont respectés; les propositions doivent s'aligner sur les objectifs du programme (comme l'impact économique dans la région de l'Atlantique) pour être concurrentielles. Les entreprises doivent préparer des plans d'affaires clairs, des états financiers et des preuves de la façon dont le financement sera utilisé pour obtenir des résultats mesurables.
Dans les sections suivantes, nous examinons en détail les principaux programmes de financement disponibles, en commençant par les initiatives à l'échelle de la région, puis en détaillant les occasions propres à chaque province de l'Atlantique.
Programmes fédéraux et régionaux de soutien aux entreprises du Canada atlantique
Les entrepreneurs du Canada atlantique peuvent tirer parti de plusieurs programmes de financement fédéraux et panrégionaux. Ces initiatives visent à stimuler le développement économique dans les quatre provinces, souvent avec des partenaires d'exécution locaux ou des allocations régionales.
Programmes de l'Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA)
L'Agence de promotion économique du Canada atlantique est l'agence fédérale de développement économique de la région. L'APECA offre du financement et du soutien aux entreprises et aux collectivités pour favoriser la croissance. L'APECA accorde aux entreprises du Canada atlantique l'accès à du capital pour l'expansion, l'innovation et le développement de marchés.
Les principaux programmes de l'APECA comprennent :
Programme de développement des entreprises (PDE) : Le PDE de l'APECA offre des contributions remboursables sans intérêt (semblables à des prêts) aux PME pour des activités comme l'expansion des entreprises, la modernisation de l'équipement, le marketing et le perfectionnement des compétences. Bien qu'il ne s'agisse pas d'une subvention pure (car elle est remboursable), le financement sans intérêt du PDE aide les entreprises à entreprendre des projets de croissance qui autrement seraient inabordables. Dans certains cas, les organismes à but non lucratif ou les projets de développement économique communautaire peuvent recevoir des contributions non remboursables par le biais de ce programme. Les entreprises de l'Atlantique peuvent généralement recevoir jusqu'à 50 % des coûts de projet financés dans le cadre du PDE, ce qui les encourage à investir aux côtés de l'APECA.
Croissance économique régionale par l'innovation (CERI) – Accélération et productivité des entreprises : Cette initiative, mise en œuvre par l'APECA au Canada atlantique, soutient les entreprises à forte croissance qui se développent ou améliorent leur productivité. Le financement prend souvent la forme de contributions remboursables pour des projets qui améliorent la capacité de production, adoptent des technologies de pointe ou se lancent sur de nouveaux marchés. Il existe également des volets pour les petits projets et études d'innovation. Par exemple, par l'entremise de CERI, un fabricant de l'Atlantique pourrait recevoir du soutien pour l'achat d'équipement d'automatisation, ou une entreprise de logiciels pourrait obtenir de l'aide pour commercialiser un nouveau produit, l'APECA couvrant une partie des coûts.
Initiatives d'innovation et sectorielles de l'APECA : L'APECA a déjà mis en œuvre des programmes axés sur l'innovation, comme le Fonds d'innovation de l'Atlantique (FIA), qui a fourni du financement de R&D pour des projets de commercialisation (souvent en partenariat avec des universités ou des établissements de recherche). Au cours des dernières années, le soutien à l'innovation a été intégré à des programmes plus vastes comme CERI ou à des fonds ciblés (p. ex., pour les technologies propres ou l'adoption des technologies numériques). L'APECA s'associe également aux gouvernements provinciaux pour des initiatives spéciales; par exemple, l'APECA a financé des pôles d'entrepreneuriat et des accélérateurs dans la région.
La présence de l'APECA dans les provinces de l'Atlantique signifie que les entreprises ont accès à des bureaux et à des conseillers locaux de l'APECA pour les guider. Bien que les programmes de l'APECA soient concurrentiels, une proposition solide qui démontre des avantages économiques (comme des emplois et une compétitivité régionale accrue) a de bonnes chances de réussir. Les entreprises devraient considérer le financement de l'APECA comme une partie d'une stratégie de financement plus large, en le combinant souvent avec des incitatifs provinciaux ou des investissements privés.
Crédits d'impôt pour la recherche et le développement (RS&DE et incitatifs provinciaux de R&D)
Les entreprises innovatrices du Canada atlantique devraient être au courant des généreux crédits d'impôt pour la R&D disponibles. Les crédits d'impôt pour la RS&DE que les entreprises des provinces de l'Atlantique demandent font partie du programme de Recherche scientifique et de développement expérimental, qui est l'incitatif de R&D phare du Canada. Par l'entremise de la RS&DE, les entreprises qui effectuent des activités de recherche et de développement admissibles peuvent recevoir un crédit d'impôt à l'investissement sur les dépenses de R&D admissibles. Pour les sociétés privées sous contrôle canadien (SPCC), le crédit fédéral est généralement de 35 % sur le premier million de dollars de dépenses de R&D (entièrement remboursable sous forme de paiement en espèces même si la société ne paie pas d'impôt) et de 15 % sur les montants excédentaires (non remboursable, pour réduire les impôts à payer).
En plus de la RS&DE fédérale, chaque province de l'Atlantique offre son propre incitatif fiscal provincial de R&D. Ces incitatifs fiscaux de R&D des provinces de l'Atlantique offrent généralement un crédit d'impôt remboursable d'environ 15 % des dépenses de R&D admissibles dans la province. Par exemple :
Crédit d'impôt pour la recherche et le développement de la Nouvelle-Écosse : crédit remboursable de 15 % sur les coûts de R&D admissibles engagés en Nouvelle-Écosse.
Crédit d'impôt pour la R&D du Nouveau-Brunswick : crédit remboursable de 15 % sur les dépenses de R&D admissibles au Nouveau-Brunswick.
Crédit d'impôt pour la R&D de Terre-Neuve-et-Labrador : crédit remboursable de 15 % (avec certains plafonds) pour la R&D admissible dans la province.
Crédit d'impôt pour la R&D de l'Île-du-Prince-Édouard : L'Î.-P.-É. a aussi un crédit de R&D de 15 %, s'harmonisant avec les autres provinces.
Ces crédits provinciaux peuvent s'ajouter au crédit fédéral pour la RS&DE. En pratique, une petite entreprise technologique du Canada atlantique qui développe un produit novateur pourrait récupérer une partie substantielle des coûts de main-d'œuvre, de matériel et d'entrepreneurs pour sa R&D grâce à la combinaison des crédits fédéraux et provinciaux. Par exemple, si une jeune entreprise technologique de la Nouvelle-Écosse dépense 100 000 $ en salaires de R&D admissibles, elle pourrait récupérer 35 000 $ de la RS&DE fédérale et 15 000 $ de la province, soit un total de 50 000 $ remboursés, ce qui réduit considérablement le coût net de l'innovation. Ce système d'incitatifs fiscaux est un mécanisme de financement essentiel pour de nombreuses jeunes entreprises et PME axées sur la technologie, car il leur procure des liquidités à réinvestir chaque année.
Pour en bénéficier, les entreprises doivent produire des demandes détaillées justifiant leurs travaux et leurs coûts de R&D. Bien que le processus puisse être complexe, de nombreuses entreprises du Canada atlantique font appel à des consultants spécialisés ou à de l'expertise interne pour s'assurer de maximiser ces crédits. Le message est clair : toute entreprise qui fait de la recherche, de l'expérimentation ou du développement de nouveaux produits devrait tirer parti de ces incitatifs fiscaux pour compenser les coûts. Les crédits d'impôt pour la RS&DE des provinces de l'Atlantique comptent parmi les soutiens de financement les plus précieux pour les entreprises axées sur l'innovation.
Ignite Atlantic et les options de financement pour les jeunes entreprises
En plus des programmes gérés par le gouvernement, la région de l'Atlantique possède un écosystème croissant d'incubateurs de jeunes entreprises et de pôles d'innovation qui offrent du financement et du soutien. Un exemple notable est Ignite Atlantic, qui offre du financement et des ressources aux entrepreneurs, en particulier dans les collectivités rurales. Les options de financement d'Ignite Atlantic comprennent des subventions et des prêts de capital de démarrage offerts en partenariat avec l'APECA et les gouvernements provinciaux.
Par exemple, Ignite (qui a des activités en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick) administre un Fonds de subventions de démarrage qui offre des subventions non remboursables pouvant atteindre 25 000 $ aux jeunes entreprises à fort potentiel pour le développement initial (prototypage, validation du marché, etc.). Ce type de financement est très précieux pour les nouvelles entreprises qui pourraient ne pas encore être admissibles à de grandes subventions gouvernementales ou à des investissements privés. Ignite a également des programmes de prêts comme le « prêt à impact » (en collaboration avec des partenaires locaux) qui offre des prêts de fonds de roulement de l'ordre de 5 000 $ à 50 000 $ aux nouvelles entreprises dans certaines régions (p. ex., la région de Fredericton au N.-B.). Ces prêts et subventions par l'entremise d'Ignite visent à favoriser l'entrepreneuriat à l'extérieur des grands centres urbains, en veillant à ce que les idées novatrices dans l'ensemble du Canada atlantique aient accès à du capital.
Au-delà d'Ignite, chaque province a des agences d'innovation et des accélérateurs qui soutiennent les jeunes entreprises. Par exemple, Innovacorp de la Nouvelle-Écosse (qui fait maintenant partie d'Invest Nova Scotia) gère des programmes et des concours de jeunes entreprises qui accordent des investissements en capitaux propres ou des subventions aux entreprises en phase de démarrage. Le Nouveau-Brunswick a des organismes comme la Fondation de l'innovation du Nouveau-Brunswick (FINB), dont nous parlerons plus en détail dans la section sur le N.-B., qui offre des investissements aux jeunes entreprises et des subventions de R&D. La présence de ces organismes signifie qu'un entrepreneur en herbe du Canada atlantique peut non seulement chercher du financement gouvernemental direct, mais aussi du mentorat, du réseautage et du capital de démarrage du réseau de soutien local aux jeunes entreprises. Bon nombre de ces initiatives sont indirectement appuyées par du financement gouvernemental, ce qui renforce le paysage de financement global offert aux petites entreprises.
En combinant des programmes fédéraux, des incitatifs fiscaux et des initiatives régionales pour les jeunes entreprises, les entreprises du Canada atlantique peuvent créer une stratégie de financement solide. Nous allons maintenant examiner les occasions et les programmes notables dans chaque province de l'Atlantique.
Nouveau-Brunswick : subventions et programmes de financement pour les petites entreprises
Le Nouveau-Brunswick offre une variété de programmes de financement pour aider les petites entreprises à se lancer, à croître et à innover. Les subventions pour petites entreprises du Nouveau-Brunswick vont des fonds généraux de relance économique aux subventions d'innovation très ciblées. Le gouvernement provincial, souvent par l'entremise d'Opportunités NB (ONB) ou d'autres organismes, fournit de l'aide financière sous forme de subventions, de prêts et de subventions. Voici les principaux programmes et occasions au Nouveau-Brunswick :
Subventions et incitatifs pour les petites entreprises du Nouveau-Brunswick
Le gouvernement du Nouveau-Brunswick met périodiquement en place des programmes de subventions pour répondre aux besoins économiques. Par exemple, au cours des dernières années, il y a eu une Subvention de relance des petites entreprises qui a fourni aux entreprises du N.-B. admissibles une subvention non remboursable allant jusqu'à 10 000 $ pour soutenir leur reprise et leur stabilité après la pandémie. Ces subventions visent généralement les entreprises qui ont subi des pertes de revenus ou d'autres défis et visent à stabiliser le secteur des petites entreprises. L'admissibilité exige souvent de démontrer une baisse des revenus et d'avoir un nombre minimal d'employés, ce qui garantit que les fonds sont versés aux entreprises qui en ont vraiment besoin et qui sont capables de maintenir leurs activités avec un coup de pouce.
Une autre initiative en cours est le Fonds de bons d'innovation, qui encourage la collaboration entre les petites entreprises et les établissements de recherche. Ce programme couvre une partie des coûts de projets de R&D ou d'innovation (par exemple, jusqu'à 80 % des dépenses de projet jusqu'à un maximum d'environ 50 000 $) lorsqu'une entreprise du N.-B. s'associe à une université ou à un collège du Nouveau-Brunswick pour développer de nouveaux produits, services ou technologies. En utilisant les bons d'innovation, les entreprises ont accès à l'expertise et aux installations universitaires, ce qui accélère leurs travaux de développement grâce au soutien financier de la province.
Le Nouveau-Brunswick met également l'accent sur la transformation numérique et les exportations. Des programmes ont été offerts pour aider à l'adoption numérique (aider les entreprises à investir dans les plateformes de commerce électronique, les logiciels et l'automatisation – parfois par le biais de suppléments provinciaux à la microsubvention fédérale du PCAN ou de subventions distinctes pour l'économie numérique). De plus, un Programme de développement des exportations aide les entreprises qui cherchent à percer les marchés internationaux en partageant les coûts des dépenses comme la participation à des salons professionnels, le marketing auprès des clients étrangers ou les études de marché. Une subvention à l'exportation typique pourrait couvrir 50 % des coûts admissibles jusqu'à une limite établie (p. ex., 20 000 $ à 30 000 $) pour encourager un plus grand nombre d'entreprises du N.-B. à vendre à l'échelle mondiale.
La durabilité environnementale est un autre domaine d'intérêt. La province a fourni des subventions aux entreprises durables qui se lancent dans les technologies vertes ou l'efficacité énergétique. Un exemple serait une subvention jusqu'à un certain montant (par exemple, jusqu'à 40 000 $) pour des projets comme l'installation de systèmes d'énergie renouvelable, la mise à niveau vers de l'équipement éconergétique ou le lancement de produits respectueux de l'environnement. Ces initiatives lient la croissance des entreprises aux objectifs climatiques et environnementaux de la province.
Dans l'ensemble, les subventions pour petites entreprises du Nouveau-Brunswick ont tendance à soutenir l'amélioration de la productivité, l'innovation, les compétences de la main-d'œuvre et l'expansion du marché. Les propriétaires d'entreprise devraient garder un œil sur les annonces d'ONB et du gouvernement concernant les nouveaux cycles de financement ou les nouveaux programmes, car certains sont offerts pour une durée limitée ou selon le principe du premier arrivé, premier servi.
Subvention Canada-Nouveau-Brunswick pour l’emploi (formation de la main-d'œuvre)
Le développement de la main-d'œuvre est essentiel pour que les petites entreprises demeurent concurrentielles. La Subvention Canada-Nouveau-Brunswick pour l'emploi (SCNBE) est un programme phare qui aide les employeurs à investir dans les compétences de leurs employés. Dans le cadre de ce programme, une entreprise du Nouveau-Brunswick peut recevoir une subvention pour couvrir une partie importante des coûts de formation de tiers pour ses employés.
En règle générale, la Subvention Canada-Nouveau-Brunswick pour l'emploi financera jusqu'aux deux tiers des dépenses de formation, l'employeur couvrant le reste. En pratique, les employeurs du N.-B. peuvent obtenir jusqu'à 10 000 $ par employé en financement de formation par le biais de cette subvention. Par exemple, si une entreprise manufacturière souhaite perfectionner ses techniciens grâce à un nouveau cours de certification coûtant 15 000 $, la subvention pourrait rembourser 10 000 $ et l'entreprise paierait 5 000 $. La formation des employés actuels et des nouvelles recrues peut être soutenue.
La formation admissible peut inclure des cours, des ateliers, des conférences ou d'autres formations officielles offertes par des établissements accrédités ou des formateurs qualifiés. Les employeurs doivent présenter une demande accompagnée d'un plan de formation clair qui identifie les lacunes en matière de compétences et le programme de formation pour les combler. L'objectif est de s'assurer que la formation mène à des améliorations tangibles du rendement de l'employé et de la productivité ou de la compétitivité de l'entreprise.
La SCNBE est un programme « axé sur l'employeur », ce qui signifie que l'entreprise présente une demande (plutôt que l'employé) et choisit la formation qui répond le mieux à ses besoins. Tous les employeurs du secteur privé et les organismes à but non lucratif au Nouveau-Brunswick peuvent présenter une demande, à condition d'avoir un emploi pour la personne en formation à la fin de la période de formation (le programme est conçu pour perfectionner la main-d'œuvre, et non pour former des gens pour des emplois qui n'existent pas). Cette subvention fait partie d'un partenariat fédéral-provincial (des subventions Canada-Emploi semblables existent dans d'autres provinces) et est une façon populaire pour les entreprises du N.-B. de compenser le coût de l'apprentissage continu. En utilisant la Subvention Canada-Nouveau-Brunswick pour l'emploi, les entreprises peuvent réduire considérablement leurs budgets de formation tout en développant une main-d'œuvre plus qualifiée – une situation gagnant-gagnant qui mène à une productivité accrue et à la rétention des employés.
Financement de l'innovation au Nouveau-Brunswick (FINB et soutien aux jeunes entreprises)
Pour les entrepreneurs et les entreprises axées sur la technologie, le Nouveau-Brunswick dispose d'un solide soutien à l'innovation par l'entremise de la Fondation de l'innovation du Nouveau-Brunswick (FINB) et des programmes connexes. La FINB est un organisme financé par la province qui fournit à la fois de l'investissement et du financement sous forme de subventions pour stimuler l'innovation dans la province.
Un programme notable est le Fonds de commercialisation à un stade précoce (FCSEP) de la FINB. Ce fonds offre des subventions (souvent jusqu'à 50 000 $ par projet) pour aider à combler l'écart entre la recherche et la viabilité commerciale. Il s'adresse principalement aux chercheurs et aux entrepreneurs émergents qui ont mis au point une nouvelle technologie ou un nouveau produit dans un milieu universitaire ou institutionnel et qui ont besoin d'un financement initial pour le valider sur le marché. En offrant cette subvention, la FINB aide à transformer les découvertes de laboratoire ou les prototypes en entreprises prêtes à être mises sur le marché. Par exemple, si des chercheurs de l'Université du Nouveau-Brunswick ont créé un nouveau prototype d'appareil médical, la subvention du FCSEP pourrait financer des activités comme des études de marché, le perfectionnement du prototype, la protection de la propriété intellectuelle et la planification d'entreprise pour créer une jeune entreprise.
En plus du fonds de commercialisation, la FINB offre un bon d'innovation (Fonds de bons) dont nous avons parlé plus tôt, et parfois des investissements directs en capitaux propres dans les jeunes entreprises à forte croissance. Le soutien de la FINB s'adresse souvent à des secteurs comme la technologie de l'information, les sciences de la vie, les technologies propres et d'autres industries fondées sur le savoir. Les jeunes entreprises pourraient d'abord recevoir une petite subvention ou un investissement de démarrage de la FINB pour prouver leur concept, et plus tard, la FINB pourrait co-investir dans des cycles de financement plus importants à mesure que l'entreprise grandit.
En dehors de la FINB, l'écosystème de jeunes entreprises du Nouveau-Brunswick comprend des accélérateurs comme Planet Hatch (à Fredericton) et Energia Ventures, qui s'accompagnent souvent de leur propre soutien et parfois de prix pour les entreprises participantes. La présence d'Ignite (comme mentionné plus tôt) est également pertinente, puisque les subventions de démarrage et les programmes de prêts d'Ignite sont offerts aux entrepreneurs du N.-B., en particulier dans certaines régions.
Dans l'ensemble, les options de financement de l'innovation du Nouveau-Brunswick aident à faire en sorte que les nouvelles idées et les entreprises à forte croissance aient le capital pour démarrer et se développer. Les entrepreneurs devraient s'engager auprès de la FINB et des incubateurs locaux dès le début pour se renseigner sur la façon de présenter ces occasions. Le Fonds de commercialisation à un stade précoce de la FINB et les subventions d'innovation connexes soulignent l'engagement du Nouveau-Brunswick à développer une économie moderne et axée sur l'innovation.
Subventions pour les films et les médias au Nouveau-Brunswick
Le Nouveau-Brunswick reconnaît la valeur culturelle et économique de l'industrie du cinéma, de la télévision et des médias numériques. Pour attirer les productions et soutenir les entreprises de médias locales, la province offre des subventions et des incitatifs pour les films et les médias. Un incitatif clé est un programme de subvention/remboursement de la production géré par le gouvernement provincial (par l'entremise d'un organisme souvent appelé MediaNB ou d'un organisme semblable).
Dans le cadre du programme d'incitatifs pour les films du Nouveau-Brunswick, les projets de films, de télévision et de médias numériques admissibles peuvent recevoir un remboursement ou une subvention en fonction de leurs dépenses dans la province. Par exemple, une structure courante est un remboursement de la main-d'œuvre d'environ 40 % sur les dépenses de main-d'œuvre admissibles au Nouveau-Brunswick, ou, alternativement, un pourcentage plus petit (p. ex., 25 %) de toutes les dépenses dans la province. Cela signifie que si une production cinématographique embauche une équipe locale, des acteurs et dépense pour des services au N.-B., une partie de ces coûts est remboursée. Le pourcentage exact et la structure peuvent varier d'une année à l'autre; certains programmes offrent une subvention de 25 % sur le total des coûts de production au N.-B. ou jusqu'à 40 % sur les salaires versés aux résidents du N.-B. qui travaillent sur le projet.
De plus, le Nouveau-Brunswick cible parfois des types de médias précis avec un soutien sur mesure. Par exemple, il peut y avoir des volets distincts ou des primes supplémentaires pour les productions en langue française, pour les médias numériques interactifs, ou pour le tournage régional (à l'extérieur des grandes villes). La province soutient également les créateurs de médias émergents par le biais de subventions plus petites : des organismes comme la Coopérative des cinéastes du Nouveau-Brunswick offrent des subventions pour des courts métrages et des initiatives de formation pour développer le talent local.
Les subventions pour les films et les médias que le Nouveau-Brunswick offre non seulement incitent les sociétés de production extérieures à filmer au N.-B. (ce qui génère des emplois et des dépenses), mais aident également les sociétés de production locales à se développer. Un studio de cinéma ou un créateur de contenu du Nouveau-Brunswick peut utiliser ces incitatifs pour réduire le coût de production de contenu, ce qui facilite la mise en œuvre de projets et l'attraction de coproducteurs ou de diffuseurs.
Pour les entreprises du secteur du cinéma et des médias, il est important de communiquer avec le bureau du cinéma de la province au début de la planification du projet pour comprendre les lignes directrices actuelles sur les incitatifs, le processus de demande et les plafonds ou les limites budgétaires (car les gouvernements allouent un certain budget à ces incitatifs chaque année). Lorsqu'elle est bien utilisée, la subvention pour les films/médias peut couvrir une part importante des coûts de production, ce qui fait du Nouveau-Brunswick un pôle attrayant pour les industries de la création.
Nouvelle-Écosse : subventions et incitatifs pour les entreprises
La communauté d'affaires de la Nouvelle-Écosse bénéficie d'un ensemble diversifié de subventions et de programmes de financement visant à encourager le développement économique, l'innovation et la création d'emplois. Les subventions pour entreprises de la Nouvelle-Écosse sont offertes par divers organismes comme Invest Nova Scotia (l'entité issue de la fusion de Nova Scotia Business Inc. et d'Innovacorp), ainsi que par des ministères comme Nova Scotia Labour and Advanced Education (pour les programmes de main-d'œuvre). Voici quelques-unes des principales sources de financement en Nouvelle-Écosse :
Subventions et programmes pour les petites entreprises de la Nouvelle-Écosse
La Nouvelle-Écosse offre des subventions générales et propres à l'industrie à ses entreprises. Un exemple est la subvention aux petites entreprises qui était disponible dans des circonstances spéciales (comme pour fournir une aide pendant les confinements liés à la COVID-19). Bien qu'il s'agisse de subventions d'urgence ponctuelles, la province gère régulièrement des programmes pour améliorer la productivité et la compétitivité des PME.
Un programme permanent clé est le Programme de bons de productivité et d'innovation. Ce bon offre aux petites entreprises une subvention (un bon) pour acquérir des services auprès des universités et des collèges de la Nouvelle-Écosse afin de les aider à résoudre un problème commercial. Dans le volet de base (Niveau 1), une entreprise peut obtenir jusqu'à 15 000 $ pour faire appel à un établissement pour de la recherche appliquée, de la conception technique, des essais de produits ou des tâches de développement commercial. Si elle termine un projet de Niveau 1, elle pourrait plus tard faire une demande pour le Niveau 2, qui offre jusqu'à 25 000 $ pour un projet plus approfondi. Cette subvention n'est pas remboursable et aide à relier les entreprises à l'expertise universitaire, ce qui favorise l'innovation et le développement de nouveaux produits dans le secteur privé.
Pour les entreprises qui cherchent à se développer à l'échelle internationale, la Nouvelle-Écosse a eu un Programme de croissance des exportations, qui peut couvrir une partie des coûts des activités comme la participation à des salons professionnels, la participation à des missions commerciales ou le marketing auprès de clients étrangers. En règle générale, ce soutien à l'exportation remboursera environ 50 % des coûts admissibles jusqu'à un maximum établi (p. ex., 15 000 $ par année). Cela aide à compenser le coût élevé des voyages et du marketing à l'étranger, ce qui encourage les entreprises de la Nouvelle-Écosse à chercher de nouveaux marchés pour leurs biens et services.
Un autre domaine de soutien est l'investissement en capital pour l'innovation. Le Programme de rabais pour l'innovation (PRI) de la Nouvelle-Écosse est un incitatif important pour les entreprises en expansion qui font des investissements majeurs (en particulier dans la fabrication ou la transformation). Bien qu'il s'adresse aux projets plus importants, il est bon de le noter : le PRI offre un rabais allant jusqu'à 25 % sur les dépenses en immobilisations approuvées (avec des rabais pouvant atteindre 3 millions de dollars pour les grands projets). Les PME qui entreprennent une modernisation ou une expansion importante peuvent en bénéficier si leur projet répond aux critères (les projets doivent généralement avoir une taille de plus d'un million de dollars pour être admissibles). Ce programme fonctionne essentiellement comme une subvention accordée après l'achèvement du projet, ce qui réduit le coût net des nouvelles installations ou de l'équipement.
De plus, la Nouvelle-Écosse encourage des secteurs comme les technologies propres, les technologies océaniques et l'agriculture par le biais de fonds ciblés. Par exemple, une petite entreprise d'agritech pourrait trouver des subventions par le biais des programmes du ministère de l'Agriculture de la Nouvelle-Écosse pour des solutions agricoles novatrices, ou une jeune entreprise d'énergie marémotrice pourrait avoir accès à des fonds dans le cadre d'une initiative sur les technologies propres.
Les petites entreprises des industries culturelles peuvent également trouver du soutien. La Nouvelle-Écosse a un Fonds des industries de la création qui aide les entreprises de la musique, de l'édition, de l'artisanat, etc., à augmenter leurs ventes et leurs exportations. Parallèlement, l'incitatif pour le cinéma et la télévision en Nouvelle-Écosse offre des remboursements (par l'entremise du Fonds d'incitatifs à la production cinématographique et télévisuelle de la Nouvelle-Écosse) semblables au programme du Nouveau-Brunswick, généralement environ 25 à 32 % des dépenses admissibles de la Nouvelle-Écosse en productions cinématographiques, ce qui soutient l'industrie cinématographique de la province et crée des occasions pour les équipes et les entreprises locales.
Dans l'ensemble, les subventions pour entreprises de la Nouvelle-Écosse couvrent un large éventail de besoins, allant de la stimulation de la productivité et de l'innovation au soutien de l'expansion du marché, en passant par la stimulation de la croissance dans les industries clés. Bon nombre de ces subventions sont concurrentielles et fondées sur les demandes, de sorte que les entreprises devraient les aborder avec des projets bien définis et des propositions de valeur claires.
Subvention salariale « Diplômé en action » (N.-É.)
L'un des programmes exceptionnels de la Nouvelle-Écosse pour l'emploi des jeunes est la subvention salariale « Diplômé en action » (DEA). Le programme DEA est conçu pour inciter les employeurs à embaucher de récents diplômés d'études postsecondaires pour des emplois à temps plein dans leur domaine d'études, ce qui aide les jeunes talents à rester et à travailler en Nouvelle-Écosse. Pour les employeurs, ce programme réduit considérablement le coût de la masse salariale d'une nouvelle recrue au cours de ses deux premières années.
Voici comment fonctionne le programme de subvention salariale « Diplômé en action » de la Nouvelle-Écosse : Les employeurs admissibles (qui comprennent les petites entreprises, les jeunes entreprises, les organismes à but non lucratif et les entreprises sociales en Nouvelle-Écosse) qui embauchent un récent diplômé peuvent recevoir une subvention couvrant 25 % du salaire de la première année du diplômé (jusqu'à un certain plafond salarial) et 12,5 % du salaire de la deuxième année. La subvention est versée à l'employeur, ce qui rembourse de fait cette partie des salaires. Si le diplômé embauché fait partie d'un groupe sous-représenté (comme une minorité raciale, un Autochtone, une personne handicapée, ou si le rôle se trouve dans une région rurale de la Nouvelle-Écosse), l'employeur peut recevoir une prime supplémentaire sur la subvention de la première année – souvent un 10 % supplémentaire. Dans ces cas, la subvention de la première année devient de 35 % du salaire, ce qui offre un incitatif encore plus grand à embaucher de façon diversifiée et inclusive.
Par exemple, supposons qu'une entreprise technologique de la Nouvelle-Écosse embauche un nouveau diplômé universitaire à un salaire de 40 000 $. Au cours de la première année, l'entreprise pourrait récupérer 10 000 $ (25 %) et, au cours de la deuxième année, environ 5 000 $ (12,5 %) du programme DEA. Si ce diplômé fait partie d'un groupe désigné diversifié, le remboursement de la première année pourrait être de 14 000 $ (35 %). Il s'agit d'une économie substantielle sur la masse salariale qui peut libérer des fonds pour que l'entreprise investisse dans la formation de la nouvelle recrue ou d'autres besoins.
Les avantages du programme DEA sont doubles : les jeunes obtiennent des occasions de carrière enrichissantes dans leur province d'origine, et les employeurs obtiennent de l'aide financière pour faire croître leurs équipes avec de nouveaux talents. Pour participer, les employeurs présentent une demande au programme au moment où ils recrutent ou juste après l'embauche d'un récent diplômé. Ils doivent offrir un poste permanent à temps plein avec un salaire minimum (généralement au moins 30 000 $ ou 35 000 $ pour s'assurer que des emplois de qualité sont créés). Le diplômé doit avoir terminé un programme postsecondaire au cours des dernières années et commencer un emploi lié à sa carrière.
Le programme DEA de la Nouvelle-Écosse a été très populaire, et la province l'a élargi avec des variantes comme DEA Innovation (pour les rôles axés sur la R&D ou l'innovation, exigeant souvent l'embauche de diplômés de haut niveau comme des maîtrises ou des doctorats, avec des taux de subvention encore plus élevés pouvant atteindre 50 %) et DEA Croissance (pour l'embauche d'un deuxième nouveau diplômé afin d'aider une entreprise à se développer). Ensemble, ces subventions salariales du Canada atlantique (la Nouvelle-Écosse en est un excellent exemple) illustrent comment les provinces de l'Atlantique s'attaquent au défi de la rétention des jeunes travailleurs qualifiés et aident les entreprises à se permettre de nouvelles embauches.
Les employeurs de la Nouvelle-Écosse peuvent également bénéficier de la Subvention Canada-Nouvelle-Écosse pour l'emploi, semblable au programme du N.-B., qui couvre jusqu'à deux tiers des coûts de formation des employés (plafonné généralement à 10 000 $ par stagiaire). Parallèlement au DEA, des programmes comme le Programme d'incitatifs pour la productivité et les compétences en milieu de travail (PIPCP) offrent un partage des coûts pour les initiatives de formation des employés. Le PIPCP offre du financement (souvent 50 % des coûts) pour que les employeurs forment des groupes d'employés ou entreprennent le développement des compétences à l'échelle de l'entreprise pour améliorer la productivité.
En combinant des incitatifs à l'embauche comme le DEA et des remboursements de coûts de formation comme la Subvention pour l'emploi ou le PIPCP, les entreprises de la Nouvelle-Écosse peuvent réduire considérablement les dépenses liées à la constitution d'une main-d'œuvre qualifiée. Ces programmes ont des critères d'admissibilité (par exemple, le PIPCP exige une taille minimale de projet de formation et que les entreprises fassent partie de certains secteurs), mais de nombreuses PME y sont admissibles et en profitent.
En résumé, la Nouvelle-Écosse offre un soutien solide au développement du capital humain. La subvention salariale « Diplômé en action » (N.-É.) est un pilier de l'embauche des jeunes et elle complète d'autres subventions et d'autres financements qui, ensemble, aident les entreprises de la Nouvelle-Écosse à étendre leurs activités et leurs capacités.
Île-du-Prince-Édouard : subventions et investissements pour les petites entreprises
L'Île-du-Prince-Édouard est peut-être la plus petite province du Canada, mais elle offre des programmes de financement importants à sa communauté d'affaires. L'Î.-P.-É. met souvent l'accent sur le soutien aux petites entreprises locales afin qu'elles deviennent plus efficaces et concurrentielles, ainsi que sur l'encouragement à l'innovation et aux exportations. L'un des programmes clés en Î.-P.-É. est la Subvention à l'investissement pour les petites entreprises de l'Île-du-Prince-Édouard, parmi d'autres initiatives :
Subvention à l'investissement pour les petites entreprises de l'Île-du-Prince-Édouard
La Subvention à l'investissement pour les petites entreprises est un programme de financement phare de l'Î.-P.-É. qui vise à aider les entreprises à améliorer leurs activités grâce à l'achat de nouveaux actifs. Il s'agit d'un remboursement des coûts pour les investissements en capital. Essentiellement, lorsqu'une petite entreprise admissible de l'Î.-P.-É. achète du nouvel équipement, de la technologie ou fait d'autres dépenses en immobilisations qui améliorent la productivité, ce programme remboursera une partie de ces coûts sous forme de subvention.
Selon les conditions actuelles, la Subvention à l'investissement pour les petites entreprises verse 15 % des coûts en immobilisations admissibles à l'entreprise, jusqu'à une subvention maximale de 3 750 $ par année. Cela implique que si une entreprise dépense 25 000 $ en actifs admissibles (par exemple, de l'équipement de fabrication, des outils spécialisés, des systèmes logiciels ou même des améliorations de bâtiments), elle peut recevoir la totalité de la subvention de 3 750 $ (puisque 25 000 $ * 15 % = 3 750 $). Les petits achats reçoivent le remboursement proportionnel de 15 % tant qu'ils respectent les seuils d'achat minimaux (note : les reçus inférieurs à un petit montant, comme 50 $, ne compteront pas, car le programme est axé sur les investissements importants).
Pour en bénéficier, les entreprises doivent présenter une demande au cours de l'exercice au cours duquel l'achat a été fait. Elles doivent être des entreprises à but lucratif basées à l'Î.-P.-É. et avoir au moins un employé ou être le gagne-pain à temps plein du propriétaire. Certains secteurs sont exclus de cette subvention, notamment les activités d'agriculture et de pêche primaires (puisque ces secteurs ont des programmes de soutien distincts), ainsi que les entreprises immobilières et les institutions financières. L'intention est de se concentrer sur les petites entreprises dans des secteurs comme la fabrication, les services, la vente au détail, le tourisme, la transformation, etc., où un nouvel investissement peut mener à la croissance.
Par exemple, si une petite brasserie artisanale de l'Î.-P.-É. achète une nouvelle machine de mise en conserve pour 10 000 $ pour augmenter l'efficacité de la production, elle pourrait plus tard faire une demande et récupérer 1 500 $ de la Subvention à l'investissement pour les petites entreprises. Cela réduit le coût effectif de l'expansion. De même, une entreprise de TI locale qui met à niveau ses serveurs et son matériel pour 5 000 $ pourrait récupérer 750 $.
Le programme est simple, mais efficace : en réduisant directement le coût des améliorations du capital, il incite les entreprises à réinvestir en elles-mêmes. Il injecte également de l'argent dans l'économie locale, car les entreprises sont susceptibles de dépenser auprès de fournisseurs ou d'entrepreneurs locaux pour ces améliorations (si possible), sachant qu'une partie leur sera versée sous forme de subvention.
Les entreprises doivent conserver la preuve des achats et des paiements et les présenter avec la demande de subvention. Le programme fonctionne selon un cycle annuel (actuellement ouvert du 1er avril 2025 au 31 mars 2026, par exemple), et les fonds sont limités, de sorte qu'il peut être avantageux de présenter une demande au début de l'exercice, car le financement pour les PME dans les provinces de l'Atlantique est souvent offert selon le principe du premier arrivé, premier servi.
Autres programmes et soutiens de financement de l'Î.-P.-É.
Au-delà de la Subvention à l'investissement pour les petites entreprises, les entreprises de l'Î.-P.-É. peuvent avoir accès à d'autres sources de financement :
Programmes d'Innovation PEI : Innovation PEI (un organisme provincial) offre plusieurs programmes d'aide. Pour les entreprises dont les projets sont axés sur l'innovation et l'expansion, le Fonds d'innovation peut fournir jusqu'à 50 % des coûts de projet (jusqu'à un maximum de 50 000 $) pour le développement ou la commercialisation de nouveaux produits ou services. Il existe également des fonds spécialisés comme le programme d'aide à l'acquisition de capital (qui se concentre sur les entreprises axées sur l'exportation, offrant un soutien pour des investissements en capital plus importants au-delà de la portée de la subvention pour les petites entreprises) et le programme d'aide au marketing (partageant le coût des initiatives de marketing pour augmenter les ventes à l'extérieur de l'Î.-P.-É.).
Subventions sectorielles : L'Î.-P.-É. a des soutiens ciblés pour des secteurs clés comme l'aérospatiale, les biosciences, l'énergie renouvelable, l'agriculture et le tourisme. Par exemple, en agriculture, il y a des subventions de partage des coûts pour les agriculteurs qui adoptent des technologies novatrices ou qui ajoutent de la valeur à leurs produits. En tourisme, la province pourrait offrir des subventions pour améliorer les attraits touristiques ou améliorer le marketing en ligne pour les exploitants touristiques. Les secteurs des arts et de la culture ont également des subventions (p. ex., par l'entremise du Plan d'action pour la culture de l'Î.-P.-É.) pour le développement des industries de la création.
Subventions salariales et programmes de formation : Par l'entremise de SkillsPEI (le service provincial de l'emploi et de la formation), les entreprises de l'Î.-P.-É. peuvent bénéficier de subventions salariales pour embaucher des travailleurs au chômage ou de récents diplômés. L'un de ces programmes est le Programme de mentorat des diplômés, qui encourage les employeurs à embaucher de récents diplômés d'études postsecondaires en subventionnant une partie des salaires pendant les 6 premiers mois d'emploi tout en offrant au diplômé du mentorat. De même, il existe des programmes de stages pour les jeunes et une subvention Canada-Î.-P.-É. pour l'emploi équivalente pour aider à couvrir les coûts de formation (reflétant la structure de la subvention pour l'emploi dans d'autres provinces). Bien que ces subventions ne soient pas mises en évidence comme mot-clé dans le présent article, il vaut la peine de les noter comme faisant partie de l'écosystème de financement.
Incitatifs fiscaux : L'Î.-P.-É. offre des crédits d'impôt analogues à ceux des autres provinces – en plus du crédit de R&D mentionné plus tôt, l'Î.-P.-É. a un crédit d'impôt pour les petites entreprises qui maintient de fait l'impôt provincial sur les sociétés à un faible taux sur le premier million de dollars de revenus d'entreprise actifs (comme les autres provinces). De plus, pour stimuler l'investissement, l'Î.-P.-É. a un crédit d'impôt pour l'innovation et le développement que les investisseurs privés peuvent obtenir pour investir dans des entreprises de l'Î.-P.-É. (semblable aux crédits d'impôt pour actions dans d'autres provinces), ce qui profite indirectement aux PME en encourageant l'investissement providentiel.
Pour une petite entreprise de l'Î.-P.-É., la stratégie consiste souvent à superposer ces soutiens : par exemple, utiliser la Subvention à l'investissement pour les petites entreprises pour acheter de l'équipement, faire une demande de contribution à Innovation PEI pour développer une nouvelle gamme de produits et utiliser une subvention salariale pour embaucher un diplômé pour doter l'expansion en personnel. Ce faisant, même une micro-entreprise peut entreprendre une croissance qui multiplie sa capacité et sa portée sur le marché.
Il est conseillé aux entrepreneurs de l'Î.-P.-É. de s'engager avec un agent de développement des entreprises à Innovation PEI ou d'utiliser le service PEI Business Navigator – une ressource que le gouvernement fournit pour aider les entreprises à identifier les programmes pertinents et à s'y retrouver dans les exigences réglementaires. Cet encadrement individuel peut faire en sorte que les entreprises ne manquent pas le financement disponible. L'Île-du-Prince-Édouard a peut-être un plus petit bassin de programmes que les provinces plus grandes, mais ils sont bien adaptés aux besoins des entreprises locales et peuvent avoir un grand impact sur la communauté d'affaires soudée de l'île.
Terre-Neuve-et-Labrador : programmes de financement des entreprises
Terre-Neuve-et-Labrador (T.-N.-L.) offre une gamme de programmes de financement axés sur la croissance des entreprises, le développement régional et l'innovation. Il s'agit notamment du financement direct pour les entreprises, des contributions non remboursables pour les projets de développement et des incitatifs à l'embauche et à la formation des employés. Les entreprises de Terre-Neuve-et-Labrador devraient être au courant du Programme d'investissement commercial de Terre-Neuve et des autres initiatives abordées ci-dessous :
Programme d'investissement commercial de Terre-Neuve (PIC)
Le Programme d'investissement commercial (PIC) est un programme de financement de base offert par le ministère de l'Industrie, de l'Énergie et de la Technologie de T.-N.-L. Malgré le nom de « programme d'investissement », le PIC fournit principalement des prêts à terme (financement remboursable) plutôt que des subventions, mais il est tout de même essentiel de le mentionner, car il répond à un besoin de financement clé pour les petites et moyennes entreprises. Par l'entremise du PIC, Terre-Neuve-et-Labrador offre des prêts aux PME dans les secteurs de croissance stratégiques pour les aider à démarrer, à se développer ou à se moderniser.
Principales caractéristiques du Programme d'investissement commercial :
Il s'agit généralement de prêts à faible taux d'intérêt ou sans intérêt assortis de modalités de remboursement souples. Le gouvernement agit essentiellement comme un prêteur là où les banques traditionnelles pourraient ne pas le vouloir, en particulier pour les entreprises des régions rurales ou des secteurs que la province veut développer (p. ex., la technologie, la fabrication, les industries océaniques, le tourisme).
La taille des prêts peut varier en fonction des besoins du projet, atteignant souvent quelques centaines de milliers de dollars ou plus. Le montant exact et les modalités d'intérêt sont négociés en fonction des mérites du projet, de la création d'emplois et des avantages économiques.
Les prêts du PIC peuvent couvrir jusqu'à un certain pourcentage du coût d'un projet (souvent 50 % ou plus). Par exemple, si une entreprise de T.-N.-L. veut investir dans une expansion de 200 000 $ pour augmenter la production, la province pourrait prêter 100 000 $ ou 150 000 $ de ce montant, l'entreprise finançant le reste par l'investissement du propriétaire ou un financement bancaire. Ce faisant, le fardeau financier et le risque de l'entreprise sont réduits.
Les secteurs ciblés par le PIC comprennent ceux qui peuvent diversifier l'économie et offrir de l'emploi. Cela comprend la fabrication à valeur ajoutée, la technologie de l'information, l'innovation en matière d'aquaculture et de transformation du poisson, les industries culturelles et plus encore. Les secteurs traditionnels des ressources pourraient être couverts par d'autres programmes, de sorte que le PIC se concentre sur les entreprises émergentes et axées sur la croissance.
Bien que les prêts du PIC doivent être remboursés, l'avantage est l'accessibilité et la flexibilité. De nombreuses petites entreprises qui ne peuvent pas obtenir suffisamment de crédit auprès des banques commerciales peuvent se tourner vers le PIC pour lancer leurs projets. Les administrateurs du programme offrent également souvent des conseils et de la supervision, ce qui en fait un partenaire du succès de l'entreprise. Du point de vue de l'entrepreneur, l'obtention d'un prêt du PIC apporte non seulement du capital, mais aussi le signal que le gouvernement voit un potentiel dans l'entreprise.
Il convient de noter que le Programme d'investissement commercial de Terre-Neuve est une moitié d'un cadre de financement plus large souvent appelé le Fonds d'investissement commercial. L'autre moitié est le Programme de soutien au développement des entreprises, que nous verrons ensuite. Ensemble, ils offrent une combinaison de prêts et de subventions à T.-N.-L.
Programme de soutien au développement des entreprises (subventions pour la croissance)
Le Programme de soutien au développement des entreprises (PSDE) de Terre-Neuve-et-Labrador est un programme complémentaire aux prêts du PIC, mais le PSDE fournit des contributions financières non remboursables (subventions) aux entreprises pour des activités de développement précises. Ce programme a aussi été récemment connu sous le nom de Programme de croissance des entreprises, ce qui indique son rôle pour aider les entreprises existantes à croître et à atteindre de nouveaux marchés.
Le Programme de soutien au développement des entreprises offre une aide au partage des coûts dans plusieurs catégories, comme :
Marketing : subventions pour élaborer du matériel de marketing, participer à des salons professionnels, faire des études de marché ou mettre en œuvre des initiatives de commerce électronique et de promotion de la marque.
Amélioration de la productivité : financement pour embaucher des experts pour l'amélioration des processus, obtenir des certifications de qualité ou mettre en œuvre des techniques de production allégée qui augmentent l'efficacité.
Développement des compétences : soutien aux initiatives de formation des employés qui sont plus larges (par exemple, la formation d'une équipe sur un nouvel équipement ou un nouveau logiciel) – ce qui est un peu parallèle à la façon dont une subvention pour l'emploi fonctionne, mais organisée par le plan de croissance de l'entreprise.
Développement des entreprises : cela peut inclure l'exploration de nouveaux marchés d'exportation, la planification d'affaires pour l'expansion ou des études de faisabilité pour de nouvelles gammes de produits.
En règle générale, le PSDE financera un pourcentage des coûts admissibles, souvent 50 % des coûts de projet jusqu'à un certain maximum (généralement 100 000 $ par entreprise par année, bien que les plafonds précis pour chaque catégorie puissent varier). Par exemple, si une entreprise de fabrication locale veut exécuter une stratégie de marketing de 50 000 $ pour percer le marché américain de la Nouvelle-Angleterre, le programme pourrait fournir 25 000 $ pour l'embauche de consultants en marketing et les voyages pour les salons professionnels.
L'admissibilité au PSDE exige généralement que l'entreprise soit une entreprise enregistrée à Terre-Neuve-et-Labrador, de petite ou moyenne taille, et que le projet proposé mène à la croissance (des ventes, de l'emploi, etc.). Certains secteurs pourraient être mis en évidence en fonction des priorités du gouvernement, mais la plupart des industries (sauf peut-être le commerce de détail local ou les services personnels axés uniquement sur le marché local) pourraient être admissibles si elles ont un potentiel de croissance au-delà du statu quo. Une demande devrait décrire le projet, ses coûts et les avantages attendus (comme l'augmentation prévue des revenus ou des emplois).
En utilisant les subventions du PSDE, les entreprises de Terre-Neuve peuvent entreprendre des projets d'amélioration qu'elles auraient pu retarder en raison du coût. La subvention compense le risque : une entreprise peut essayer un nouveau marché ou mettre en œuvre une nouvelle technologie en sachant que la moitié du coût est assumée par le gouvernement. Cela encourage des mesures de croissance plus agressives et des mises à niveau dans les entreprises de la province.
Par exemple, une entreprise de transformation de produits de la mer de T.-N.-L. pourrait utiliser les fonds du PSDE pour obtenir des certifications internationales de sécurité alimentaire et du matériel de marketing pour percer les marchés européens – une mesure qui pourrait être coûteuse au départ, mais transformatrice, et la subvention la rend possible. Ou un producteur d'artisanat pourrait obtenir du soutien pour développer une plateforme de commerce électronique et une marque pour vendre à l'échelle nationale, alors qu'autrement il pourrait ne rester qu'un vendeur local.
Il est également à noter que la province a une Société d'investissement en innovation et en affaires (SIIA) qui supervise ces programmes. Cette entité indépendante évalue les propositions et s'assure que les subventions et les prêts sont accordés aux projets à fort impact. L'approche de la SIIA est de traiter ces soutiens comme des investissements dans la capacité économique de la province.
En résumé, le Programme de soutien au développement des entreprises (PSDE) de Terre-Neuve-et-Labrador est le volet de subventions de la boîte à outils de financement, complétant directement les prêts du PIC. Ensemble, une entreprise pourrait recevoir une subvention du PSDE pour élaborer une stratégie ou un prototype, puis un prêt du PIC pour financer l'expansion majeure une fois la stratégie établie. Terre-Neuve-et-Labrador encourage clairement les entreprises à planifier, à s'améliorer, puis à croître grâce à des partenariats financiers à chaque étape.
Subventions salariales et formation à Terre-Neuve-et-Labrador
Comme les autres provinces de l'Atlantique, Terre-Neuve-et-Labrador offre des subventions salariales de style Canada atlantique pour inciter à l'embauche et à la formation. Un programme de premier plan à T.-N.-L. est JobsNL, une initiative de subvention salariale pour aider les employeurs à créer de nouveaux emplois.
Par l'entremise de la subvention salariale JobsNL, les employeurs peuvent recevoir une subvention pour une partie du salaire d'un nouvel employé pendant une période déterminée. La structure a varié, mais un exemple typique est le suivant :
Pour un poste à long terme : la subvention pourrait couvrir 60 % des salaires (jusqu'à un certain plafond en dollars par heure, p. ex., 12 $/heure) pendant les 14 premières semaines, puis peut-être un pourcentage plus élevé (disons 80 % jusqu'à 12 $/heure) pendant une période supplémentaire si l'employeur garde la personne en poste. Dans certains cas, le programme est divisé en options comme JobsNL-42 (couvrant 42 semaines avec des subventions échelonnées) ou JobsNL-28 (pour des stages à plus court terme).
Pour des emplois à court terme ou saisonniers : une subvention pourrait couvrir environ 50 % des salaires pendant une période plus courte (10 à 14 semaines), ce qui aide les entreprises qui ont des saisons de pointe ou des travaux axés sur des projets.
Le programme JobsNL est polyvalent : il peut être utilisé pour embaucher des jeunes, des chômeurs ou même pour soutenir l'embauche de groupes sous-représentés selon des volets précis. L'idée de base est de réduire l'obstacle initial au coût de l'embauche d'un nouvel employé, ce qui encourage les entreprises à créer des postes qu'elles ne pourraient pas se permettre immédiatement autrement. Au cours de la période de subvention, on espère que l'employé prouve sa valeur et que l'entreprise peut ensuite maintenir le rôle pleinement.
Un autre programme est le Programme d'emploi des diplômés (PED), qui cible spécifiquement les récents diplômés d'études postsecondaires (dans le même esprit que le programme DEA de la Nouvelle-Écosse). Le PED offre une subvention (par exemple, environ 40 % du salaire d'un diplômé pour la première année, jusqu'à un montant maximal en dollars) aux employeurs qui embauchent un nouveau diplômé dans leur domaine. Cela aide les nouveaux diplômés à obtenir des occasions dans la province et aide les entreprises locales à ajouter de nouvelles compétences.
Terre-Neuve-et-Labrador participe également au modèle fédéral-provincial de la Subvention Canada-Emploi par l'entremise de la Subvention Canada-Terre-Neuve-et-Labrador pour l'emploi. Les employeurs de T.-N.-L. peuvent demander à se faire rembourser les deux tiers du coût de formation d'un employé (jusqu'à un maximum de 10 000 $ par employé), à l'instar du N.-B. et de la N.-É. Cela couvre la formation externe comme les cours, les ateliers, les programmes de certification qui améliorent les compétences de l'employé pour le travail.
De plus, il existe des programmes de subventions salariales ciblées comme :
Programmes d'emploi d'été pour les jeunes (subventions pour embaucher des étudiants pour des emplois d'été, ce qui encourage les employeurs à donner de l'expérience de travail aux jeunes).
Subvention salariale pour les apprentis (aider les employeurs de métiers à embaucher des apprentis en couvrant une partie des salaires, ce qui stimule la main-d'œuvre qualifiée).
Initiatives d'embauche de la diversité (programmes qui soutiennent l'embauche de personnes handicapées, ou soutiennent l'emploi des Autochtones à T.-N.-L., etc., souvent en collaboration avec des organismes comme le Bureau de l'immigration et du multiculturalisme du gouvernement provincial ou des groupes communautaires).
Par exemple, une petite entreprise de T.-N.-L. dans le secteur des TI qui veut croître pourrait utiliser la Subvention Canada-T.-N.-L. pour l'emploi pour perfectionner son personnel actuel en cybersécurité, utiliser JobsNL pour embaucher un nouveau programmeur dont une partie du salaire est subventionnée pendant 6 mois, et peut-être aussi utiliser une subvention d'apprentissage si elle prend un étudiant en technologie en stage. En superposant ces subventions, l'entreprise peut se développer plus rapidement et contribuer à la formation de la main-d'œuvre.
Les employeurs intéressés par ces programmes présentent généralement une demande par l'entremise du ministère provincial de l'Emploi et du Travail (souvent par l'entremise d'un portail en ligne ou d'un centre d'emploi local). Il est important de planifier à l'avance – les budgets de subventions salariales peuvent être limités et les demandes doivent souvent être approuvées avant que l'embauche ne soit faite ou que la formation ne commence.
L'utilisation par Terre-Neuve-et-Labrador de subventions salariales et de formation souligne l'engagement de la province envers la création d'emplois et le développement des compétences de la main-d'œuvre. Ces incitatifs réduisent le chômage et aident les entreprises à se développer en même temps, ce qui en fait une partie essentielle de la stratégie de financement globale pour les PME de la province.
Stratégies pour obtenir du financement au Canada atlantique
Connaître les diverses subventions et programmes est la première étape, mais les petites entreprises doivent également élaborer une approche intelligente pour obtenir et utiliser ces fonds avec succès. Voici quelques stratégies et considérations en matière de financement pour les entreprises du Canada atlantique :
Planifier et prioriser les projets : Alignez votre recherche de financement sur les objectifs stratégiques de votre entreprise. Que vous souhaitiez adopter une nouvelle technologie, vous développer sur un nouveau marché ou embaucher des employés, identifiez le projet précis, puis ciblez les programmes conçus à cette fin. Par exemple, si votre priorité est la modernisation numérique, concentrez-vous sur la subvention pour le commerce électronique que le Canada atlantique offre (PCAN) et éventuellement sur les incitatifs provinciaux à l'adoption numérique. Si la croissance de la main-d'œuvre est essentielle, examinez d'abord les subventions salariales et les subventions de formation. En ayant un plan clair, vous pouvez éviter une approche aléatoire et vous concentrer sur le financement le plus applicable.
Combiner plusieurs programmes : De nombreuses sources de financement peuvent être utilisées en combinaison, à condition de respecter leurs règles de « cumul ». La plupart des subventions permettent de se combiner à d'autres jusqu'à un certain pourcentage total des coûts de projet. Par exemple, vous pourriez utiliser une contribution de l'APECA (prêt) avec une subvention provinciale et un crédit d'impôt, chacun couvrant différentes tranches d'un projet. Un exemple concret : pour entreprendre un projet d'innovation de 100 000 $, vous pourriez utiliser un prêt de 50 000 $ de l'APECA, une subvention d'innovation provinciale de 25 000 $ et couvrir le reste avec vos propres fonds (et plus tard en réclamer une partie par le biais des crédits d'impôt pour la RS&DE). De cette façon, vous minimisez les dépenses directes. Vérifiez toujours les modalités – comme on l'a vu dans le programme de l'Î.-P.-É. (limite de 75 % sur l'aide non remboursable combinée), il y a des plafonds sur l'aide publique totale. Néanmoins, les entreprises averties tirent parti de plusieurs programmes de façon séquentielle ou simultanée pour stimuler la croissance.
Respecter l'admissibilité et préparer la documentation : Chaque programme de financement est assorti de documents. Assurez-vous que votre entreprise respecte l'admissibilité de base (p. ex., taille, emplacement, secteur d'activité) avant d'investir du temps dans une demande. Ensuite, rassemblez une documentation solide : un plan d'affaires ou un plan de projet solide, des états financiers, des devis pour les coûts de projet et tous les certificats requis (constitution en personne morale, conformité fiscale, etc.). Lorsque vous faites une demande de subvention d'innovation, préparez-vous à décrire l'innovation en termes clairs et non techniques et à décrire le potentiel du marché. Pour les subventions d'embauche ou de formation, préparez des descriptions de poste et des plans de formation. Une demande bien préparée accélère non seulement le processus, mais inspire également confiance aux agents de financement que votre entreprise peut exécuter le projet.
Mettre l'accent sur les avantages pour la région : Les programmes financés par le gouvernement utilisent en fin de compte l'argent des contribuables pour stimuler les avantages économiques et sociaux. Les demandes retenues mettent généralement en évidence la façon dont le financement mènera à des résultats positifs comme la création d'emplois, l'augmentation des exportations, le développement rural, les améliorations environnementales ou l'amélioration des compétences de la main-d'œuvre dans la région de l'Atlantique. Lorsque vous rédigez des propositions, reliez explicitement votre projet à ces résultats plus larges. Par exemple, si vous cherchez une subvention à l'exportation, mentionnez que l'entrée sur un nouveau marché augmentera la production à votre installation en Nouvelle-Écosse et créera potentiellement de nouveaux emplois pour les habitants. Si vous faites une demande de subvention salariale pour embaucher un diplômé, notez qu'elle donne à un jeune professionnel une carrière en Î.-P.-É., ce qui aide à retenir les talents dans la province. Le fait d'adapter votre dossier aux objectifs du programme (qui sont habituellement indiqués sur leurs sites Web ou leurs guides) peut améliorer considérablement vos chances.
Rester informé et demander des conseils d'experts : Le paysage des subventions et des fonds pour les petites entreprises est dynamique. Des programmes peuvent être mis en place, modifiés ou éliminés à chaque cycle budgétaire du gouvernement. Il est sage de consulter régulièrement les portails gouvernementaux officiels et les communiqués de presse de votre province pour de nouvelles occasions. De plus, envisagez de communiquer avec les organismes de développement économique régionaux, les associations de l'industrie ou les agences de développement des entreprises (APECA, Invest Nova Scotia, Innovation PEI, Opportunités NB) pour obtenir des conseils. De nombreuses entreprises consultent également des rédacteurs de demandes de subventions professionnels ou des conseillers d'affaires, en particulier pour les demandes complexes comme les demandes de crédits d'impôt pour la RS&DE ou les propositions de grands projets. Bien que cela ait un coût, cela peut être rentable si cela augmente considérablement le financement que vous obtenez.
Conformité et suivi : Une fois que vous recevez du financement, assurez-vous de respecter toutes les exigences en matière de rapports. Cela signifie faire le suivi de la façon dont chaque dollar de subvention est dépensé, conserver les factures et les reçus, et remplir les rapports d'étape ou finaux à temps. En faisant cela avec diligence, vous maintenez une bonne réputation, ce qui peut aider dans les futures demandes de financement (les organismes de financement favorisent souvent les demandeurs qui ont géré avec succès les subventions précédentes). De plus, si vous démontrez votre succès avec un projet, vous pourriez être en mesure d'obtenir des prolongations ou de faire une demande pour des cycles de financement subséquents pour poursuivre votre trajectoire de croissance.
Stratégie de financement à long terme : Traitez les subventions et les incitatifs comme un élément de votre planification financière. Ils sont excellents pour réduire les coûts et accélérer la croissance, mais ils devraient compléter un modèle d'affaires sain. Les prêteurs et les investisseurs considéreront d'un bon œil une entreprise qui utilise efficacement les subventions pour stimuler les résultats, mais ils veulent toujours voir que l'entreprise peut éventuellement prospérer sans subventions continues. Donc, utilisez ces programmes pour renforcer votre capacité – qu'il s'agisse de ventes plus élevées, d'opérations plus efficaces ou d'une équipe qualifiée – qui générera des rendements bien au-delà de la période de subvention. Par exemple, investir dans la R&D avec l'aide de crédits d'impôt peut donner lieu à une nouvelle gamme de produits qui génère des revenus pendant des années; l'embauche d'un diplômé subventionné peut devenir un employé précieux à long terme qui contribue à la croissance.
En mettant en œuvre ces stratégies, les PME du Canada atlantique peuvent maximiser l'impact du financement pour les PME dans les provinces de l'Atlantique. L'objectif n'est pas seulement d'obtenir du financement pour le plaisir d'en obtenir, mais de l'utiliser comme tremplin vers la réussite durable de l'entreprise. Les entreprises qui planifient à l'avance et intègrent le financement gouvernemental à leur stratégie financière et commerciale plus large constatent souvent qu'elles peuvent se surpasser, en franchissant des étapes plus rapidement qu'elles ne l'auraient pu avec un financement privé seulement.
Conclusion
Les provinces de l'Atlantique du Canada présentent un riche éventail de subventions, de subventions et de programmes de financement conçus pour soutenir la réussite des petites entreprises. Qu'il s'agisse du soutien régional de l'APECA et des initiatives du Programme canadien d'adoption numérique au Canada atlantique, de programmes provinciaux comme les fonds d'innovation du Nouveau-Brunswick, des subventions pour entreprises de la Nouvelle-Écosse pour la productivité et le talent, de la Subvention à l'investissement pour les petites entreprises de l'Île-du-Prince-Édouard et du mélange de prêts du Programme d'investissement commercial et de subventions à la croissance de Terre-Neuve-et-Labrador, les entrepreneurs ont de nombreuses voies à explorer.
Chaque programme a son propre but et ses propres critères, mais collectivement, ils répondent aux besoins clés des entreprises : financer l'expansion, adopter la technologie, innover des produits, percer de nouveaux marchés et former une main-d'œuvre qualifiée. En comprenant l'éventail des subventions aux entreprises des provinces de l'Atlantique et des incitatifs disponibles, les entreprises peuvent les combiner stratégiquement pour stimuler leur croissance. Il est tout aussi important de respecter les considérations d'admissibilité et d'aligner les projets sur les objectifs de chaque programme, ce qui garantit que les demandes se démarquent et réussissent.
Essentiellement, l'écosystème de financement au Canada atlantique est un partenariat entre les entreprises et le gouvernement pour stimuler la prospérité économique. Les propriétaires de petites entreprises qui prennent le temps de chercher et de faire une demande pour ces occasions constatent souvent que le soutien peut être transformateur – transformant des plans ambitieux en réalité plus rapidement et avec moins de pression financière. Qu'il s'agisse d'une jeune entreprise technologique à Fredericton qui accélère le développement grâce à une subvention de la FINB, d'une entreprise familiale à Charlottetown qui modernise son équipement grâce à une subvention d'investissement de l'Î.-P.-É., d'une production cinématographique à Moncton qui filme avec l'aide d'incitatifs pour les médias du N.-B., ou d'une entreprise d'Halifax qui embauche de nouveaux diplômés grâce à des subventions salariales, les exemples de réussite sont nombreux.
Pour un public d'affaires officiel, le message est clair : tirer parti des subventions pour petites entreprises que le Canada atlantique a à offrir ne consiste pas seulement à obtenir de l'argent gratuit; il s'agit d'une gestion financière intelligente et d'une croissance stratégique. En demeurant informés et proactifs, les entrepreneurs de l'Atlantique peuvent s'assurer de tirer parti de toutes les ressources disponibles. La région du Canada atlantique s'est engagée à voir ses entreprises prospérer, et les subventions et les programmes de financement décrits sont des outils pratiques pour y parvenir. Grâce à une planification et à une exécution minutieuses, les petites entreprises du Nouveau-Brun, de la Nouvelle-Écosse, de l'Île-du-Prince-Édouard et de Terre-Neuve-et-Labrador peuvent tirer parti de ces stratégies de financement pour innover, se développer et contribuer à la vitalité économique de la région.
Bien que le processus puisse demander des efforts, le rendement de l'investissement pour l'obtention de ces fonds peut être substantiel. Dans le monde concurrentiel des affaires, un tel soutien peut être le facteur de différenciation qui permet à une PME du Canada atlantique non seulement de survivre, mais de vraiment prospérer et de se développer. À mesure que le paysage économique évolue, ces programmes évolueront aussi, mais le principe sous-jacent demeure : le Canada atlantique accorde de l'importance à ses petites entreprises et est prêt à investir dans leur réussite. Les entreprises qui se montrent à la hauteur en s'engageant activement dans ces occasions trouveront un coup de main à chaque étape de leur cheminement vers la croissance et la durabilité.