Valorisation des rejets thermiques — Volet 1 : Étude de faisabilité

Cette subvention vise à soutenir financièrement les entreprises pour l'implantation d'infrastructures permettant la captation et distribution des rejets thermiques. Elle couvre jusqu'à 75 % des dépenses admissibles ou 125 $ par tonne de CO2 réduite, avec un plafond de 40 M$ par projet.

Le programme de valorisation des rejets thermiques au Québec vise à encourager les entreprises à adopter des systèmes plus écoénergétiques en facilitant la captation et la distribution de rejets thermiques. Alors que la crise climatique continue de poser des défis importants à l'échelle mondiale, ce programme offre une solution viable non seulement pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) mais aussi pour réaliser des économies significatives en termes de coûts énergétiques.Les infrastructures admissibles dans le cadre de cette subvention incluent tous les travaux nécessaires à la conception, à la construction, et à la mise en service de réseaux de chaleur. Cela comprend notamment les connexions entre les émetteurs et les receveurs de chaleur, ainsi que l'achat et l'installation des équipements requis pour le bon fonctionnement de ces systèmes. L’importance de telles mesures s’accentue dans un contexte où les politiques énergétiques tendent de plus en plus vers la neutralité carbone.Les entreprises bénéficiaires du programme doivent engager un investissement initial dans les infrastructures nécessaires, incluant les coûts d'ingénierie, les frais professionnels externes, ainsi que les frais administratifs ou de gestion. Le processus de demande est structuré de manière à encourager une planification rigoureuse et stratégique, garantissant ainsi que seuls les projets les plus prometteurs et les plus solides bénéficient de l'aide financière.En termes de retombées économiques, la valorisation des rejets thermiques peut potentiellement transformer les coûts fixes en sources de revenus additionnels, ou du moins en économies substantielles. En effet, en convertissant les rejets thermiques souvent considérés comme des passifs environnementaux en actifs énergétiques, les entreprises peuvent améliorer leur bilan environnemental tout en optimisant leurs coûts opérationnels.Du point de vue écologique, l'utilisation de rejets thermiques s'intègre parfaitement dans une stratégie de production d'énergie renouvelable. Elle permet une réduction explicite des combustibles fossiles utilisés dans les processus industriels, ce qui réduit d'autant l'empreinte carbone de l'entreprise. Cela s'aligne non seulement avec les objectifs provinciaux de réduction des émissions de GES, mais offre également un avantage concurrentiel aux entreprises en termes de réputation et de durabilité.Les entreprises intéressées doivent suivre un calendrier structuré de soumissions et respecter des exigences documentaires précises. Parmi les documents requis, une étude de faisabilité, des calculs détaillés des réductions d'émissions et de consommation d'énergie, ainsi qu'un plan de financement détaillé sont essentiels. Un suivi rigoureux est nécessaire tout au long de la mise en œuvre du projet, incluant des rapports annuels ainsi qu'un rapport final pour garantir la transparence et la bonne utilisation des fonds attribués.En conclusion, la subvention pour la valorisation des rejets thermiques représente une excellente opportunité pour les entreprises souhaitant allier performance économique et responsabilité environnementale. En intégrant ces technologies avancées dans leurs opérations, les entreprises peuvent non seulement réaliser des économies mais aussi participer activement à la transition énergétique provinciale et globale. Un engagement dans cette direction garantit non seulement un impact positif sur l'environnement mais favorise aussi l'innovation continue dans des secteurs clés de l'économie québécoise.