Destruction des SPFA dans les milieux contaminés

Le gouvernement du Canada lance un appel à solutions novatrices pour la destruction des substances perfluoroalkyliques et polyfluoroalkyliques (SPFA), omniprésentes et persistantes dans l'environnement. Cette subvention vise à financer des technologies capables de détruire efficacement ces composés toxiques, tout en répondant à des normes strictes de rentabilité et de sécurité.

Dans une démarche proactive pour remédier à la pollution environnementale causée par les substances perfluoroalkyliques et polyfluoroalkyliques (SPFA), le gouvernement du Canada, par le biais de plusieurs institutions clés, offre une subvention visant à financer des solutions technologiques novatrices. Les SPFA sont des composés industriels utilisés dans une variété de produits, allant des mousses anti-incendie aux textiles en passant par les cosmétiques, et qui sont reconnus pour leur persistance dans l'environnement.La subvention cible spécifiquement les projets ayant atteint les niveaux de maturité technologique (NMT) de 1 à 4, ce qui implique que l'innovation doit être à l'étape d'une preuve de concept ou d'une faisabilité démontrée. Les entreprises canadiennes éligibles, notamment les petites entreprises incorporées et menant une partie significative de leurs activités au Canada, sont appelées à proposer des solutions qui non seulement détruisent les SPFA à hauteur de 99% mais le font de manière rentable et sans produire de sous-produits toxiques. Dans ce cadre, le défi met l'accent sur le développement de procédés capables de détruire les longues chaînes de composés fluorés dans divers milieux contaminés tels que le sol, l'eau et les biosolides. En répondant à cette initiative, les proposants doivent fournir des preuves analytiques confirmant l'efficacité de leur solution par des tests en laboratoire agréés avant d'envisager une expansion à un site contrepartie.Le processus de sélection de cette subvention est rigoureux, exigeant que les propositions démontrent un niveau élevé d'innovation et de compétitivité par rapport aux technologies actuelles. Les solutions doivent apporter des améliorations substantielles aux méthodes existantes, tout en s'intégrant potentiellement aux infrastructures actuelles de gestion des déchets. Les projets doivent également s'aligner avec les réglementations canadiennes en vigueur en matière de santé et de sécurité environnementale, garantissant ainsi la sécurité publique tout en facilitant la gestion durable des polluants.Pour la phase 1, avec un financement maximal de 200 000 $ CA et une durée du projet limitée à six mois, les candidats doivent démontrer la faisabilité de leur approche pour traiter divers types d'échantillons contaminés. Les entreprises qui réussissent cette première phase pourront éventuellement accéder à une deuxième phase plus lucrative, destinée à démontrer la technologie sur des sites contaminés réels, avec un financement pouvant aller jusqu'à 1 500 000 $ CA. Cette opportunité de financement notoire non seulement place le Canada à l'avant-plan dans la lutte contre une pollution chimique majeure, mais promet aussi de stimuler le marché de la gestion environnementale au niveau national et international.Ainsi, cette subvention représente non seulement un moyen de s'attaquer à un sérieux défi environnemental, mais offre également de nouvelles opportunités économiques aux innovateurs présentant des technologies capables de changer la donne dans la gestion des résidus toxiques. Les solutions qui émergeront de ce processus porteront sur la communauté internationale en redéfinissant les approches de nettoyage écologique. Dans l'ensemble, ce programme de subvention vise à soutenir les efforts de développement durable et à promouvoir la santé publique, consolidant ainsi l'engagement du Canada envers la protection de l'environnement et la gestion responsable des ressources.»