By helloDarwin
February 20, 2025

Exporter en 2025 : Stratégie d’entreprise, tarifs et aide financière

Dans un contexte économique mondial en constante évolution, l’exportation représente un levier de croissance essentiel pour les entreprises québécoises. Cependant, les changements politiques, les nouvelles barrières commerciales et la transformation numérique complexifient l’accès aux marchés internationaux. Face à ces défis, il devient crucial pour les entreprises d’adopter des stratégies d’exportation adaptées, de diversifier leurs marchés et d’optimiser leur présence à l’international. De plus, les nombreux programmes de subventions offerts par les gouvernements fédéral et provincial permettent de soutenir ces démarches en réduisant les coûts liés aux études de marché, à la conformité et à l’implantation dans de nouveaux territoires. Cet article explore les enjeux actuels de l’exportation, l’impact des tarifs douaniers, l’importance de la diversification des marchés et les stratégies gagnantes pour réussir à l’international.

Comprendre les enjeux de l’exportation en 2025

En 2025, les entreprises québécoises évoluent dans un contexte d’exportation marqué par des changements économiques et politiques majeurs. L’un des principaux défis réside dans l’incertitude liée aux politiques commerciales des États-Unis, principal partenaire économique du Canada. L’imposition de nouveaux tarifs douaniers sur des secteurs clés comme l’aluminium et l’acier crée des tensions commerciales et pousse les entreprises exportatrices à revoir leur stratégie. Ce contexte rappelle celui de la pandémie, où l’adaptabilité et la diversification ont été essentielles pour la survie et la croissance des entreprises.
Rang
PAYS
TOTAL  EXPORTÉ en 2023 (millions de USD)
Catégorie 1 (Code HS)
Catégorie 2 (Code HS)
Autre(s) produits importés
2
Chine
22 599
Graines oléagineuses - plantes (HS 12).
Minerais, scories - cendres (HS 26).
Combustibles minéraux-huiles-bitume (HS 27). 
Pâtes à papier-fibres (HS 47).
3
Japon
11 732
Combustibles minéraux-huiles-bitume(HS 27). 
Minerais-scories-cendres (HS 26).
Graines oléagineuses-plantes (HS 12).
Viandes et abats (HS 02).
4
Royaume-Uni 
10 502
Pierres précieuses-métaux précieux (HS 71).
Combustibles minéraux-huiles- bitume(HS27). 
Aéronefs-pièces d’aviation (HS 88).
5
Mexique
6 563
Véhicules et leurs parties (HS 87).
Machines et équipements mécaniques (HS 84).
Graines oléagineuses,-plantes (HS 12)
Viandes et abats (HS 02).
6
Pays-Bas
5 503
Combustibles minéraux-huiles-bitume (HS 27). 
Minerais-scories-cendres (HS 26).
Produits chimiques-inorganiques (HS 28).
7
Allemagne
5 206
Combustibles minéraux-huiles-bitume (HS 27). 
Minerais, scories, cendres (HS 26).
Réacteurs, machines, équipements mécaniques (HS 84).
8
Corée du Sud
5 151
Combustibles minéraux-huiles-bitume (HS 27). 
Minerais-scories-cendres (HS 26).
Viandes et abats (HS 02).
9
Inde
3 811
Combustibles minéraux-huiles-bitume (HS 27). 
Légumes-racines-tubercules (HS 07).
Engrais (31).
10
Hong Kong
3 606
Perles-pierres précieuses-métaux précieux (HS 71).
Matériel et équipements électriques (HS 85).
Poissons-crustacés- mollusques (HS 03).
11
Suisse
3 420
Perles-pierres précieuses-métaux précieux (HS 71).
Machines et équipements mécaniques (HS 84).
Minerais-scories-cendres (HS 26).
79 Mds USD entre ces 10 pays, soit 13% du total des importations enregistrées en 2023 au Canada.
L’environnement économique mondial est également influencé par des déséquilibres commerciaux persistants. En 2023, bien que le Canada ait enregistré un excédent commercial avec les États-Unis, il affiche un déficit avec d’autres partenaires internationaux. Cette réalité met en lumière l’importance d’une diversification accrue des marchés pour réduire la dépendance au marché américain et mieux répartir les risques. Heureusement, le Canada bénéficie d’accords commerciaux avec plusieurs régions du monde, notamment l’Europe et l’Asie, ce qui offre des opportunités intéressantes aux entreprises prêtes à explorer de nouveaux territoires.
En parallèle, la transformation numérique et les nouvelles exigences réglementaires, notamment en matière de certifications, imposent aux entreprises de s’adapter rapidement. La compétitivité sur les marchés internationaux ne repose plus uniquement sur la qualité des produits, mais aussi sur la conformité aux normes locales, la logistique et l’optimisation des stratégies commerciales.
Pour naviguer efficacement dans cet environnement, les entreprises doivent adopter une approche proactive, s’appuyant sur des études de marché rigoureuses, des stratégies d’optimisation et des aides financières disponibles. En anticipant ces défis et en exploitant les opportunités émergentes, elles pourront non seulement sécuriser leur présence sur les marchés existants, mais aussi ouvrir de nouvelles avenues de croissance à l’international.

L’impact des tarifs douaniers américains sur les entreprises québécoises

L’imposition de nouveaux tarifs douaniers par les États-Unis en 2025 constitue un défi majeur pour les entreprises québécoises exportatrices. Ces mesures protectionnistes, qui touchent particulièrement l’acier, l’aluminium et d’autres secteurs stratégiques, entraînent une hausse des coûts pour les entreprises canadiennes et leurs partenaires commerciaux américains. En effet, les importateurs américains doivent dorénavant assumer ces frais supplémentaires, ce qui réduit la compétitivité des produits canadiens sur le marché américain.
Ces nouvelles barrières commerciales obligent les entreprises québécoises à revoir leur stratégie d’exportation. Plusieurs solutions sont envisageables pour atténuer l’impact de ces tarifs :
  • Optimiser les relations avec les partenaires existants : Renégocier les ententes commerciales pour partager les coûts additionnels.
  • Diversifier les marchés d’exportation : Explorer des opportunités en Europe, en Asie ou en Amérique latine grâce aux accords commerciaux existants.
  • Revoir les stratégies de production : Étudier la possibilité d’implantation locale aux États-Unis pour éviter ces tarifs.
  • Maximiser l’utilisation des subventions disponibles : Tirer parti des aides financières pour compenser les coûts d’adaptation.
Malgré ces défis, les entreprises québécoises peuvent transformer cette situation en opportunité en misant sur l’innovation, la diversification et une gestion stratégique de leurs exportations.

Diversification des marchés : une nécessité stratégique

Face aux incertitudes économiques et aux nouvelles barrières commerciales, la diversification des marchés d’exportation devient une nécessité stratégique pour les entreprises québécoises. Historiquement, le Canada est fortement dépendant du marché américain, qui représente plus de 70 % de ses exportations. Or, les récentes politiques protectionnistes des États-Unis, notamment l’imposition de tarifs douaniers sur plusieurs produits canadiens, rappellent l’importance de réduire cette dépendance et d’explorer de nouveaux marchés internationaux.
Le Canada bénéficie d’une position privilégiée grâce à ses nombreux accords commerciaux avec des régions comme l’Europe, l’Asie et l’Amérique latine. Ces ententes facilitent l’accès aux marchés étrangers en réduisant ou éliminant certaines barrières tarifaires. Toutefois, se diversifier ne signifie pas uniquement changer de marché : il s’agit aussi d’optimiser sa stratégie commerciale sur les marchés existants. Par exemple, une entreprise qui exporte déjà aux États-Unis pourrait revoir son approche en diversifiant ses canaux de distribution, en développant de nouveaux partenariats ou en implantant une présence locale pour contourner certaines restrictions.
Trans-Pacific Partnership (TPP)
Australie, Brunei, Chili, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour, États-Unis, Vietnam
Comprehensive and Progressive Agreement for        Trans-Pacific Partnership (CPTPP)
Australie, Brunei, Chili, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour, Vietnam (Royaume-Uni en attente)
 Canada-Chile Free Trade Agreement
Chili
Canada-Colombia Free Trade Agreement
Colombie
Canada-Costa Rica Free Trade Agreement
Costa Rica
Canada-European Free Trade Association (EFTA) Free Trade Agreement
Islande, Liechtenstein, Norvège, Suisse
Canada-Honduras Free Trade Agreement
Honduras
Canada-Israel Free Trade Agreement (CIFTA)
Israël
Canada-Jordan Free Trade Agreement
Jordanie
Canada-United States-Mexico Agreement (CUSMA)
Mexique, États-Unis
Canada-Panama Free Trade Agreement
Panama
Canada-Peru Free Trade Agreement
Pérou
Canada-Republic of Korea Free Trade Agreement (CKFTA)
Corée du Sud
Canada-Ukraine Free Trade Agreement (CUFTA)
Ukraine
Canada-UK Trade Continuity Agreement (Canada-UK TCA)
Royaume-Uni
Pour réussir cette transition, les entreprises doivent adopter une démarche structurée en trois étapes clés :
  1. Sélection et validation des marchés : Identifier les opportunités selon des critères économiques, réglementaires et concurrentiels.
  2. Définition d’une stratégie d’exportation : Établir un plan d’affaires adapté, incluant les modes de distribution et les objectifs de croissance.
  3. Implantation et suivi : Mettre en place des partenariats locaux, assurer une veille stratégique et adapter l’offre aux exigences du marché ciblé.
Grâce aux programmes de subventions comme CanExport et PSCE, les entreprises québécoises peuvent bénéficier d’un soutien financier pour faciliter cette diversification. En diversifiant intelligemment leurs marchés, elles réduisent leur exposition aux risques économiques et maximisent leurs opportunités de croissance à long terme.
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Optimiser sa présence sur les marchés existants

Dans un contexte où les exportateurs québécois font face à des défis économiques et commerciaux accrus, optimiser sa présence sur les marchés existants devient une stratégie essentielle pour maximiser les opportunités et minimiser les risques. Plutôt que de se tourner immédiatement vers de nouveaux marchés, les entreprises peuvent d’abord renforcer leur position là où elles sont déjà établies, notamment aux États-Unis, malgré les récents tarifs douaniers.
Une première approche consiste à renforcer les relations avec les partenaires actuels. De nombreuses entreprises canadiennes travaillent avec des importateurs ou distributeurs américains qui subissent également les impacts des nouvelles politiques commerciales. Une communication proactive et des ajustements stratégiques, comme la renégociation des contrats ou la mise en place de nouveaux modèles de tarification, peuvent aider à maintenir des relations commerciales solides malgré l’augmentation des coûts.
Par ailleurs, diversifier les canaux de distribution permet d’optimiser la présence sur un marché existant. Une entreprise qui vend principalement via des distributeurs pourrait envisager d’accroître sa présence directe en ligne ou de développer des partenariats plus variés. L’implantation d’une filiale locale aux États-Unis ou la prise de participation dans une entreprise américaine peut également être une solution viable pour contourner certaines restrictions tarifaires.
Enfin, l’accès aux subventions comme CanExport ou PSCE permet aux entreprises d’investir dans des stratégies d’optimisation sans alourdir leur fardeau financier. En améliorant leur présence sur les marchés actuels, les entreprises québécoises peuvent assurer une croissance durable et sécuriser leur compétitivité malgré les incertitudes économiques.
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Subventions et programmes d’accompagnement à l’exportation

Les entreprises québécoises souhaitant développer leurs marchés internationaux peuvent compter sur plusieurs programmes de subventions et d’accompagnement pour faciliter leur expansion. En effet, l’exportation implique des coûts élevés liés à la recherche de marchés, aux certifications, aux déplacements et aux stratégies de commercialisation. Heureusement, des aides financières existent pour alléger ces charges et maximiser les chances de succès à l’international.
Le programme CanExport PME, l’un des plus populaires, offre jusqu’à 50 000 $ en subvention pour couvrir 50 % des dépenses admissibles liées à l’exploration de nouveaux marchés. Son volet CanExport Innovation finance les activités de recherche et développement à l’international, encourageant les entreprises à établir des partenariats stratégiques pour adapter ou valider leurs technologies.
À l’échelle provinciale, le Programme de soutien à la commercialisation et à l’exportation (PSCE) propose jusqu’à 250 000 $ pour aider les entreprises à structurer leur stratégie d’exportation, notamment en embauchant des spécialistes ou en obtenant des certifications nécessaires pour percer de nouveaux marchés. D’autres subventions sectorielles, comme SIAM (agroalimentaire) et SEB (transformation alimentaire), soutiennent les entreprises dans des industries spécifiques, facilitant ainsi leur entrée sur les marchés internationaux.
En combinant ces différents programmes et en alignant leur stratégie d’exportation sur les critères d’admissibilité, les entreprises québécoises peuvent non seulement réduire leurs coûts, mais aussi structurer efficacement leur expansion à l’étranger. Un bon accompagnement dans la recherche et l’optimisation des subventions permet de maximiser ces opportunités et d’assurer une croissance durable.

Développer une stratégie d’exportation efficace

Pour réussir à l’international, une entreprise doit élaborer une stratégie d’exportation bien structurée, tenant compte des défis économiques, réglementaires et concurrentiels propres aux marchés ciblés. Une telle stratégie repose sur une planification rigoureuse et une analyse approfondie des opportunités et des risques.
La première étape consiste à sélectionner et prioriser les marchés en fonction de critères économiques, réglementaires et logistiques. Il est essentiel d’évaluer la demande locale, la présence de concurrents et les barrières à l’entrée, notamment les certifications nécessaires et les coûts de transport. Une étude de marché approfondie permet de valider ces éléments et d’adapter l’offre en conséquence.
Ensuite, la mise en place d’une stratégie commerciale adaptée est cruciale. Cela inclut la définition du mode de distribution (vente directe, distributeurs, e-commerce), l’élaboration d’un positionnement concurrentiel et la structuration d’un plan d’action avec des objectifs clairs et mesurables.
Enfin, l’accès aux subventions à l’exportation comme CanExport et PSCE peut faciliter cette démarche en finançant une partie des coûts liés à l’expansion internationale. En adoptant une approche méthodique et en tirant parti des ressources disponibles, les entreprises québécoises peuvent optimiser leurs efforts d’exportation et maximiser leur succès sur les marchés étrangers.

Études de marché et validation des opportunités

L’étude de marché est une étape essentielle pour toute entreprise souhaitant exporter ses produits ou services. Elle permet de valider le potentiel d’un marché cible en analysant les opportunités et les risques liés à la concurrence, aux réglementations locales et aux habitudes de consommation. Une entreprise qui néglige cette étape risque d’investir du temps et des ressources dans un marché peu viable ou mal adapté à son offre.
La validation des opportunités repose sur plusieurs critères clés :
  • La demande locale : Existe-t-il un besoin réel pour le produit ou service?
  • La concurrence : Qui sont les principaux acteurs et comment se différencier?
  • Les barrières à l’entrée : Quelles sont les réglementations, certifications et taxes applicables?
  • Les coûts logistiques : Quels sont les frais d’expédition, de douane et de distribution?
Une analyse approfondie permet d’adapter la stratégie d’exportation et de maximiser les chances de succès à l’international. En ayant une vision claire du marché cible, les entreprises peuvent prendre des décisions éclairées et minimiser les risques liés à l’expansion.

Démarrez votre stratégie d’exportation maintenant

Dans un environnement commercial mondial en pleine mutation, l’exportation demeure une opportunité incontournable pour les entreprises québécoises. Toutefois, les défis liés aux politiques protectionnistes, aux barrières tarifaires et aux transformations économiques exigent une approche stratégique et proactive. La diversification des marchés, l’optimisation des stratégies d’exportation et l’accès aux subventions disponibles sont des leviers essentiels pour assurer une croissance durable à l’international. En s’appuyant sur des études de marché rigoureuses et en adaptant leurs stratégies aux réalités des marchés cibles, les entreprises peuvent non seulement minimiser les risques, mais aussi saisir de nouvelles opportunités et renforcer leur compétitivité.

Points à retenir

  • Les défis de l’exportation en 2025 : Impact des nouvelles politiques commerciales, notamment les tarifs douaniers américains.
  • L’importance de la diversification : Réduire la dépendance au marché américain en explorant d’autres territoires comme l’Europe, l’Asie ou l’Amérique latine.
  • Optimiser sa présence sur les marchés existants : Améliorer les relations avec les partenaires actuels, diversifier les canaux de distribution et envisager une implantation locale.
  • Subventions et aides financières : Programmes comme CanExport et PSCE pour soutenir les entreprises dans leur expansion à l’international.
  • Développer une stratégie d’exportation efficace : Prioriser les marchés, définir un plan structuré et mesurer les performances.
  • Études de marché et validation des opportunités : Analyser la demande, la concurrence et les barrières à l’entrée avant d’investir dans un nouveau marché.
En adoptant une approche méthodique et en s’appuyant sur les ressources disponibles, les entreprises québécoises peuvent transformer les défis de l’exportation en véritables occasions de croissance et de succès.
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