Le Programme de soutien à la commercialisation et à l’exportation (PSCE) s’apprête à rouvrir ses portes, offrant à nouveau aux entreprises québécoises l’une des subventions les plus lucratives pour soutenir leurs efforts de commercialisation et d’exportation. Dans un contexte économique incertain, marqué par l’inflation et la volatilité des marchés, cette aide financière gouvernementale tombe à point nommé pour les PME en quête de nouveaux débouchés. Le PSCE – un programme phare du soutien gouvernemental à l’exportation – avait connu un succès retentissant lors de sa dernière édition en 2024, au point d’être fermé après seulement trois semaines faute de budget. Sa réouverture prochaine constitue donc une occasion en or pour les entreprises désireuses d’obtenir un financement de commercialisation et d’expansion vers de nouveaux marchés. Cet article de blogue vous explique en détail le contexte économique de cette relance, les objectifs et volets du programme PSCE (volets 1, 2 et 3), les dépenses admissibles, les critères d’éligibilité selon votre type d’entreprise, ainsi que les étapes pour déposer une demande. Vous découvrirez aussi pourquoi il est stratégique de vous préparer à l’avance et comment helloDarwin peut vous accompagner à chaque étape.
Que vous soyez une petite entreprise locale ou une grande société déjà tournée vers l’international, la réouverture de la subvention PSCE pourrait accélérer votre croissance. Préparez-vous dès maintenant à profiter de cette aide financière aux entreprises québécoises pour la commercialisation et l’exportation de vos produits et services.
Contexte économique justifiant la réouverture du PSCE
Ces dernières années, les entreprises québécoises ont fait face à une conjoncture économique mondiale difficile. L’incertitude commerciale créée par les politiques tarifaires de l’administration Trump et le ralentissement économique global ont pesé sur les exportations. Parallèlement, le Canada manifeste une volonté accrue de favoriser le commerce intérieur en allégeant les barrières interprovinciales, afin de stimuler les échanges entre provinces. Ce contexte a incité le gouvernement du Québec à renforcer ses mesures de soutien aux entreprises pour diversifier les marchés.
C’est dans cette optique que le gouvernement québécois a annoncé la réouverture du programme PSCE (Programme de soutien à la commercialisation et à l’exportation). La ministre de l’Économie, Christine Fréchette, a indiqué que le programme pourrait rouvrir d’ici l’automne 2025 pour appuyer les entreprises dans leurs projets de commercialisation et d’exportation. Historiquement, le PSCE s’est avéré extrêmement populaire : lors de la dernière ouverture en 2024, la fenêtre de dépôt des demandes est restée ouverte seulement trois semaines, preuve d’un engouement massif de la part des entreprises. Autrement dit, les fonds disponibles avaient été épuisés en un temps record.
Pourquoi un tel intérêt pour le PSCE ? D’une part, les incertitudes économiques actuelles (inflation élevée, hausse des taux d’intérêt, volatilité des marchés) poussent les entreprises à rechercher des appuis financiers pour sécuriser leurs projets. D’autre part, le PSCE répond à un besoin de diversification des marchés : il aide les entreprises à explorer de nouveaux territoires (au Québec, au Canada ou à l’international) afin de réduire leur dépendance à un seul marché. Dans un environnement où la conjoncture peut changer rapidement, accéder à une subvention à l’exportation et à la commercialisation comme le PSCE donne un avantage stratégique. Le Québec, en rouvrant ce programme, souhaite soutenir la croissance des entreprises locales et renforcer leur présence sur les marchés externes malgré les turbulences économiques.
En résumé, la relance du PSCE s’inscrit dans la réponse du gouvernement aux défis économiques du moment. Elle offre aux entreprises un levier financier important pour concrétiser leurs initiatives de commercialisation et d’exportation, au bénéfice de l’économie québécoise tout entière.
Objectifs et volets du programme PSCE
Le Programme de soutien à la commercialisation et à l’exportation est structuré en trois volets distincts, chacun ayant des objectifs spécifiques et ciblant un profil d’entreprise particulier. Quel que soit le volet, le PSCE prend la forme d’une contribution non remboursable (une subvention) qui peut couvrir jusqu’à 50 % des coûts admissibles d’un projet, selon certaines limites. Voici un tour d’horizon des trois volets du programme PSCE et de leurs caractéristiques.
Volet 1 : Marchés québécois (première étape vers l’exportation)
Le Volet 1 du PSCE vise à renforcer la capacité des petites et moyennes entreprises à commercialiser leurs produits et services sur le marché québécois, comme première étape vers l’exportation. Concrètement, cet appui financier aide les PME à explorer de nouveaux marchés à l’intérieur de la province de Québec et à accroître leur présence dans différentes régions. L’objectif est également de favoriser l’insertion des entreprises dans les chaînes d’approvisionnement stratégiques au Québec (p. ex. devenir fournisseur d’un grand donneur d’ordre local) et d’accroître leur capacité à répondre aux appels d’offres des grands acheteurs publics québécois. Le Volet 1 encourage en outre la collaboration avec des partenaires locaux pour accéder à de nouveaux marchés régionaux.
En termes d’aide financière, le Volet 1 pourrait offrir jusqu’à 250 000 $ par projet, couvrant jusqu’à 50 % des coûts admissibles. (Ces chiffres sont basés sur l’édition précédente et restent à confirmer à la publication du guide du demandeur 2025.) Le Volet 1 s’adresse généralement aux PME québécoises ayant un chiffre d’affaires modeste ou moyen (voir les critères d’admissibilité plus bas). Il constitue un tremplin pour celles qui souhaitent d’abord consolider leur position au Québec avant de s’aventurer sur les marchés extérieurs.
Volet 2 : Expansion canadienne et internationale pour les PME
Le Volet 2 du PSCE soutient les PME québécoises dans leurs démarches d’expansion hors Québec, que ce soit ailleurs au Canada ou carrément à l’international. Son objectif est d’accompagner des projets structurés d’exportation interprovinciale ou internationale, tout en encourageant une perspective de développement durable dans ces projets. Plus spécifiquement, le Volet 2 vise à aider les entreprises à exporter vers d’autres provinces canadiennes (favoriser l’“exportation” intra-Canada) et à accroître la notoriété des entreprises québécoises sur le marché canadien en dehors du Québec. Il couvre également les premières incursions à l’international des PME en soutenant leur expansion commerciale sur les marchés étrangers. En somme, si votre entreprise a déjà conquis le marché québécois et souhaite se lancer ailleurs au pays ou à l’étranger, le Volet 2 est conçu pour vous épauler dans cette étape de croissance.
Sur le plan financier, le Volet 2 devrait offrir une contribution maximale d’environ 100 000 $ par projet, couvrant jusqu’à 50 % des dépenses admissibles sur un premier projet. Fait à noter, si une entreprise dépose plusieurs projets successifs dans ce volet, le taux d’aide pourrait décroître (par exemple, 40 % des dépenses pour un deuxième projet, 25 % pour un troisième) afin de répartir l’enveloppe entre un plus grand nombre de bénéficiaires. Cette modalité incite les PME à prioriser leurs projets les plus stratégiques. Le Volet 2 cible les PME en croissance qui ont déjà un certain volume d’affaires (il y a généralement un seuil minimal de revenus, voir plus loin) et qui sont prêtes à se faire connaître au-delà du Québec.
Volet 3 : Internationalisation des grandes entreprises
Le Volet 3 du PSCE est spécifiquement dédié aux grandes entreprises québécoises qui souhaitent intensifier leur présence sur les marchés internationaux. L’objectif affiché est de favoriser le commerce international des entreprises d’envergure du Québec et de les encourager à réaliser des projets ambitieux d’**internationalisation】. Cela passe, par exemple, par le recrutement de ressources spécialisées en développement international ou en exportation (pour doter l’entreprise de compétences internes pointues) et par le soutien à l’implantation de bureaux, filiales ou représentations commerciales à l’étranger. En somme, le Volet 3 accompagne les grands joueurs industriels et commerciaux du Québec dans leurs démarches pour conquérir des marchés outre-frontières.
En ce qui concerne l’aide financière, le Volet 3 offrirait lui aussi un maximum d’environ 100 000 $ par projet approuvé, avec un taux de subvention pouvant atteindre 50 % des dépenses du projet initial (puis 40 % et 25 % pour d’éventuels deuxième et troisième projets). Ce volet s’adresse aux entreprises dont la taille et le chiffre d’affaires sont très importants (grosses PME et grandes entreprises établies). Le soutien du PSCE Volet 3 peut s’avérer déterminant pour concrétiser des projets complexes à l’étranger, en réduisant de moitié les coûts admissibles. Pour le gouvernement, l’enjeu est de stimuler l’essor des “locomotives” québécoises à l’international, afin qu’elles entraînent dans leur sillage l’économie du Québec.
Dépenses admissibles du programme PSCE
Le PSCE couvre un large éventail de dépenses admissibles liées aux efforts de commercialisation et d’exportation. En obtenant cette subvention, une entreprise peut donc financer partiellement de nombreuses activités stratégiques qui facilitent son expansion vers de nouveaux marchés. Voici les principales catégories de dépenses que le programme peut prendre en charge (à hauteur d’environ 50 %, selon le volet) :
Études de marché et analyses stratégiques – Par exemple, faire réaliser une étude de marché pour cibler les besoins d’une nouvelle clientèle ou évaluer la concurrence dans une autre province/pays. Ces études aident à orienter le plan de commercialisation avant de se lancer.
Activités de marketing et promotion – Cela inclut la création de campagnes publicitaires pour un nouveau marché, l’adaptation du site web et des outils marketing en anglais ou dans la langue visée, la production de matériel promotionnel, ainsi que la participation à des salons commerciaux et foires internationales pour se faire connaître. Le PSCE peut financer une partie des frais d’inscription aux salons, de location de kiosque, de transport de matériel, etc.
Frais de déplacement et de représentation commerciale – Les missions commerciales à l’extérieur sont souvent onéreuses. Le programme peut couvrir une partie des billets d’avion, hébergements et frais de séjour pour aller rencontrer des clients potentiels hors Québec ou participer à des événements d’affaires à l’étranger. Par exemple, le coût d’un voyage de prospection dans une autre province ou d’une visite chez un distributeur étranger peut être admissible.
Embauche de personnel dédié au développement de marchés – Si vous devez recruter un employé dont le rôle sera de développer le marché ciblé (par ex. un responsable du développement des affaires internationales ou un représentant commercial local), son salaire pour la période du projet peut être partiellement pris en charge. C’est un coup de pouce important pour renforcer votre équipe avec les compétences nécessaires à l’exportation.
Adaptation des produits et conformité aux normes – Conquérir un nouveau marché implique parfois d’adapter son produit ou service. Le PSCE peut financer des dépenses comme l’obtention de certifications ou d’homologations requises pour vendre dans le marché visé. Par exemple, une certification sanitaire pour exporter un produit alimentaire, ou une mise aux normes techniques d’un équipement industriel pour un nouveau client. Sont aussi admissibles les coûts liés à la mise en conformité réglementaire (tests, analyses, traduction d’étiquetage) et aux ajustements logistiques nécessaires pour servir un gros client (aménagement d’un entrepôt, adaptation de l’inventaire).
Frais juridiques et contractuels liés à l’exportation – Lorsque vient le temps de conclure un contrat de distribution à l’étranger ou de protéger votre propriété intellectuelle sur un nouveau territoire, des frais professionnels s’appliquent. Le PSCE peut couvrir en partie les honoraires d’avocats pour la rédaction ou la révision de contrats internationaux, les frais d’enregistrement de marques de commerce dans d’autres pays, ou d’autres coûts légaux connexes.
Formation du personnel – Le développement de marchés externes peut nécessiter de former vos employés (ou vous-même) à de nouvelles compétences : langue seconde pour le service client, formation à l’utilisation d’une plateforme d’exportation, etc. Les frais de formation directement liés au projet de commercialisation/exportation font généralement partie des dépenses admissibles.
Optimisation des capacités de production ou de la chaîne logistique – Pour répondre à une augmentation de la demande due à l’exportation, vous pourriez avoir besoin d’optimiser vos processus. Le programme peut appuyer des dépenses comme l’optimisation de la production (adaptation d’une ligne de production, petites améliorations d’équipement) ou l’augmentation des capacités d’entreposage et de distribution. L’objectif est d’aider l’entreprise à être en mesure de livrer sur les nouveaux marchés conquis.
Comme on le voit, le PSCE couvre essentiellement les coûts qui préparent et facilitent l’accès à de nouveaux marchés. Il ne finance pas l’entièreté du projet mais en absorbe une portion significative, réduisant d’autant le risque financier pour l’entreprise.
Exemples concrets de projets financés : Pour illustrer, prenons deux cas de figure récents. Premièrement, une entreprise de détail du Québec a obtenu une aide d’environ 210 000 $ via le PSCE Volet 1 pour développer une nouvelle chaîne de distribution avec un grand donneur d’ordres. Le projet comprenait la réalisation d’une étude de marché approfondie, l’obtention de certifications nécessaires pour devenir fournisseur de ce gros client, la mise en place d’un système de gestion des inventaires conforme aux exigences de ce donneur d’ordres, l’embauche de plusieurs représentants commerciaux pour couvrir le territoire, ainsi que des campagnes marketing ciblant ce nouveau canal. Grâce à ces initiatives financées à 50 % par le programme, cette PME a pu percer un marché régional majeur au Québec. Deuxièmement, une entreprise manufacturière a bénéficié d’environ 180 000 $ via le PSCE Volet 2 afin de s’étendre sur le marché canadien (Ontario, Alberta et Colombie-Britannique). Le projet couvrait l’embauche d’un responsable du développement des nouveaux marchés, le développement d’une plateforme en ligne de commande pour les clients hors Québec, un voyage de prospection pour visiter des clients potentiels dans d’autres provinces, la participation au plus grand salon commercial de son industrie au Canada, l’optimisation de sa capacité de production pour répondre à la nouvelle demande, ainsi que les frais légaux pour négocier un contrat de distribution et l’homologation des nouveaux produits requis par le distributeur. Ce cas démontre comment le PSCE peut soutenir un ensemble cohérent d’initiatives visant à réussir une expansion nationale, en partageant les coûts avec l’entreprise.
Chaque projet est unique, et le PSCE offre la flexibilité de financer de multiples types de dépenses tant qu’elles s’inscrivent dans une stratégie de commercialisation ou d’exportation bien définie. Il est crucial de bien planifier son projet à l’avance (voir plus loin) pour maximiser l’utilisation de ces dépenses admissibles dans votre demande.
Critères d’admissibilité selon le type d’entreprise
Le programme PSCE s’adresse à une large gamme d’entreprises québécoises, mais les critères d’admissibilité spécifiques varient en fonction du type et de la taille de l’entreprise, ce qui détermine le volet approprié. Voici un résumé des conditions d’admissibilité par profil d’entreprise :
PSCE Volet 1 – Destiné aux petites et moyennes entreprises (PME) du Québec ayant un chiffre d’affaires annuel inférieur à 100 M$. Ce volet inclut donc aussi bien les micro-entreprises et start-ups que les PME établies tant qu’elles n’atteignent pas le seuil de 100 M$ de revenus annuels.
PSCE Volet 2 – Conçu pour les PME québécoises en croissance dont le chiffre d’affaires se situe environ entre 1 M$ et 100 M$. En pratique, cela signifie qu’une certaine taille critique est requise pour aborder des marchés hors Québec, généralement au moins 1 M$ de ventes annuelles. Les entreprises admissibles au Volet 2 pourraient également être admissibles au Volet 1 si elles choisissent un projet au Québec, mais le Volet 2 est plus adapté pour des projets d’envergure nationale/internationale.
PSCE Volet 3 – S’adresse aux grandes entreprises du Québec dont le chiffre d’affaires dépasse 100 M$. Ici, on parle des entreprises d’envergure nationale ou multinationale basées au Québec, ou des PME très importantes excédant ce seuil de revenus. Ce sont ces entreprises qui peuvent initier de grands projets d’internationalisation nécessitant le soutien du Volet 3.
Au-delà du critère financier (chiffre d’affaires), d’autres conditions générales s’appliquent. Le PSCE vise prioritairement les entreprises à but lucratif constituées au Québec (sociétés incorporées, etc.). Cependant, des organisations d’économie sociale comme les coopératives ou OBNL commerciales peuvent aussi être admissibles, pourvu qu’elles respectent les critères de revenus du programme et qu’elles mènent des projets de commercialisation/exportation comparables à ceux du secteur privé.
Il convient également de noter que presque tous les secteurs d’activité peuvent bénéficier du PSCE, à l’exception de quelques domaines exclus par les politiques gouvernementales. Par exemple, les secteurs agricole et financier sont souvent exclus de ce genre de subventions (ils ont leurs propres programmes dédiés), de même que certaines industries réglementées. La plupart des entreprises manufacturières, de services, technologiques, etc., sont admissibles, mais il est toujours recommandé de vérifier la liste exacte des exclusions dans le guide du demandeur à jour une fois publié. En résumé, si votre entreprise est québécoise, qu’elle génère des revenus (quel que soit le montant, du moment que c’est <100 M$ pour les volets PME ou >100 M$ pour le volet grandes entreprises) et qu’elle vise un projet de commercialisation/exportation, il y a de fortes chances que vous soyez admissible à l’un des volets du PSCE.
Les étapes pour déposer une demande au PSCE
Obtenir une subvention PSCE nécessite de respecter un processus de demande structuré. Étant donné la popularité du programme et la concurrence entre requérants, il est essentiel de bien préparer chaque étape du dépôt. Voici les étapes à suivre pour maximiser vos chances de succès :
Surveiller l’annonce officielle et l’ouverture du programme – La première étape est de rester à l’affût des communications gouvernementales concernant le PSCE. La réouverture est attendue vers l’automne 2025, mais la date exacte sera annoncée par le Ministère de l’Économie ou Investissement Québec. Dès que le programme sera officiellement lancé, les entreprises pourront soumettre leur demande. Gardez à l’esprit que lors de la dernière édition, la fenêtre de dépôt avait été limitée à 3 semaines seulement. Il faudra donc être prêt à agir vite dès l’ouverture, car les fonds pourraient de nouveau être attribués très rapidement.
Vérifier l’admissibilité de votre entreprise – Avant d’investir du temps dans la préparation d’une demande, assurez-vous que votre entreprise et votre projet respectent les critères d’admissibilité du PSCE. Identifiez quel volet correspond à votre profil : Volet 1 si vous êtes une PME de moins de 100 M$ de CA visant le marché québécois, Volet 2 si vous êtes une PME (≥1 M$ CA) qui cible le Canada/international, ou Volet 3 si vous êtes une grande entreprise (>100 M$ CA). Vérifiez également que votre secteur d’activité n’est pas exclu du programme. Cette étape préliminaire vous évitera de préparer un dossier voué à l’inéligibilité.
Définir le projet de commercialisation/exportation – Il s’agit du cœur de votre demande. Décrivez clairement ce que vous voulez accomplir grâce à la subvention. Quel marché visez-vous (une région du Québec, d’autres provinces, un ou plusieurs pays étrangers) ? Quels sont les produits ou services que vous souhaitez commercialiser sur ce nouveau marché ? Listez les activités précises que vous comptez entreprendre avec l’aide du PSCE (par exemple : réaliser une étude de marché, embaucher un gestionnaire export, participer à un salon international, adapter votre produit aux normes européennes, etc.). Définissez également un calendrier (sur 12 mois par exemple) et des objectifs mesurables – par exemple, « obtenir 3 nouveaux clients en Ontario dans la première année ». Plus votre projet sera structuré et détaillé, plus il inspirera confiance lors de l’évaluation. N’oubliez pas de budgéter chacune des activités prévues, car vous devrez fournir un budget des dépenses admissibles dans la demande.
Rassembler les documents requis – La demande PSCE exigera plusieurs documents justificatifs. Mieux vaut les préparer à l’avance. Parmi ceux-ci, on retrouve typiquement : les états financiers récents de l’entreprise (pour démontrer votre chiffre d’affaires et votre santé financière), une preuve légale de statut d’entreprise québécoise (ex. NEQ, statuts constitutifs), et un plan d’affaires ou plan marketing lié à votre projet de commercialisation/exportation. Ce plan peut être une description plus détaillée du projet défini à l’étape 3, incluant analyse de marché, stratégie, ressources impliquées, etc. Il sera le document pivot de votre dossier PSCE. D’autres pièces peuvent être demandées selon le volet, comme des lettres d’intention de partenaires (distributeurs, clients) ou des devis pour certaines dépenses (ex. un devis d’agence pour une campagne marketing, une soumission de salon professionnel, etc.). En préparant ces éléments à l’avance, vous serez en mesure de soumettre un dossier complet sans retard dès l’ouverture du programme.
Soumettre la demande en ligne – Le dépôt d’une demande PSCE se fait via un portail en ligne (géré par Investissement Québec ou le ministère concerné). Le jour venu, vous devrez remplir le formulaire électronique avec les renseignements sur votre entreprise et votre projet, puis téléverser les documents préparés à l’étape 4. Il est fortement conseillé, si disponible, de commencer par un formulaire de préqualification en ligne pour vérifier l’admissibilité de votre entreprise/projet avant la soumission officielle. Ce pré-diagnostic (lorsqu’il existe) vous évitera de perdre du temps sur une demande non conforme. Une fois le formulaire complété et tous les documents joints, relisez attentivement l’ensemble pour vous assurer qu’aucune information ne manque – une demande incomplète pourrait être écartée d’emblée. Enfin, validez l’envoi. Idéalement, effectuez cette démarche dès le début de la période de dépôt : sur un programme “premier arrivé, premier servi”, déposer dans les premiers jours augmente vos chances avant que les fonds ne soient épuisés.
Faire le suivi et attendre la décision – Après la soumission, un accusé de réception vous sera transmis. À ce stade, votre rôle est d’être disponible pour d’éventuelles questions ou demandes de précision de la part des analystes du programme. Parfois, les instructeurs de la subvention peuvent demander des informations supplémentaires ou des clarifications pendant l’évaluation. Assurez-vous de répondre rapidement pour ne pas retarder le traitement de votre dossier. Le délai de décision peut varier (quelques semaines à quelques mois). En cas d’acceptation, vous recevrez une lettre d’offre précisant le montant de l’aide accordée et les conditions à respecter. Vous devrez généralement signer une entente de subvention. Félicitations, votre projet est alors financé en partie par le PSCE ! Il ne vous restera plus qu’à mettre en œuvre les activités décrites, puis à soumettre les preuves de dépenses pour obtenir le remboursement convenu.
En suivant rigoureusement ces étapes, vous mettez toutes les chances de votre côté pour décrocher la subvention PSCE. La clé est l’anticipation et la réactivité : un dossier prêt dès l’ouverture et déposé rapidement a plus de chances de passer le filtre dans un programme où la demande est forte.
Pourquoi se préparer à l’avance est stratégique
Si vous envisagez de profiter du PSCE, ne sous-estimez pas l’importance d’une préparation anticipée. Voici pourquoi il est stratégique de planifier votre démarche bien avant l’ouverture officielle du programme :
Une fenêtre de dépôt très courte : Comme mentionné, le PSCE a été victime de son succès en 2024, fermant après trois semaines seulement. Il est fort possible que la prochaine ouverture suscite un engouement similaire. Se préparer à l’avance vous permet de déposer votre demande dès les premiers jours et d’éviter d’être pris de court par une clôture prématurée des inscriptions. De nombreuses entreprises qui attendaient trop longtemps ont manqué l’opportunité lors de la dernière édition – ne répétez pas cette erreur.
Qualité du dossier : Monter un dossier de subvention solide prend du temps. En vous y prenant à l’avance, vous avez le loisir de peaufiner chaque section, de recueillir de bonnes lettres d’appui, d’obtenir des soumissions détaillées de fournisseurs, ou encore de faire réviser votre plan par un collègue. Un dossier bien préparé et complet aura plus de chances de convaincre les évaluateurs, d’autant plus que la concurrence sera rude. À l’inverse, un dossier bâclé ou incomplet risque d’être écarté sans préavis.
Adaptation aux critères à venir : Au moment où vous préparez votre projet (mi-2025), le guide du demandeur 2025 du PSCE n’est peut-être pas encore publié. En préparant votre projet à l’avance, vous serez en mesure d’ajuster rapidement votre demande dès la sortie des critères définitifs. Par exemple, si un plafond de dépenses ou de nouvelles exigences sont annoncés, vous pourrez adapter votre budget ou ajouter le document requis sans tout faire au dernier moment. Une veille réglementaire et une flexibilité de votre plan sont plus faciles à gérer quand on a une longueur d’avance.
Mobilisation des ressources internes : Préparer une demande implique aussi de mobiliser votre équipe en interne (direction, finance, ventes, etc.). En vous y prenant tôt, vous pouvez planifier des réunions pour définir la stratégie d’exportation, allouer du temps à l’employé qui rédigera le dossier, ou encore vérifier la disponibilité de fonds internes pour co-financer le projet. Rappelons que le PSCE ne couvre qu’une partie des dépenses (50 % en général) – il vous faut pouvoir financer le reste. En anticipant, vous assurez que votre trésorerie ou vos autres sources de financement seront prêtes à compléter la subvention.
Synergie avec d’autres programmes : Le Québec et le Canada offrent d’autres aides financières aux entreprises en matière d’exportation (p. ex. le programme fédéral CanExport PME, les programmes sectoriels, etc.). Une préparation en amont vous permet d’examiner la possibilité de combiner le PSCE avec ces autres leviers. Par exemple, vous pourriez planifier d’utiliser CanExport pour la partie voyages internationaux et le PSCE pour la partie embauche et marketing. Certaines dépenses non couvertes par le PSCE pourraient l’être par un autre programme. Cette orchestration demande du temps de recherche et de coordination, ce qui est un argument de plus pour commencer tôt.
En bref, être proactif dans votre démarche PSCE peut faire la différence entre obtenir ou non la subvention. Cela vous donne un avantage temporel, qualitatif et stratégique. Compte tenu de l’impact potentiel (des dizaines de milliers de dollars en jeu et une accélération de votre croissance commerciale), le jeu en vaut la chandelle. Et n’hésitez pas à solliciter de l’aide dans cette préparation : des experts comme helloDarwin peuvent vous guider pour que vous soyez fin prêt le moment venu.
Comment helloDarwin peut vous accompagner dans la démarche
Monter un projet de commercialisation/exportation et déposer une demande de subvention peuvent sembler des tâches complexes. C’est là qu’helloDarwin peut jouer un rôle déterminant en vous accompagnant tout au long du processus. helloDarwin est une entreprise spécialisée dans l’aide aux entreprises pour obtenir des financements gouvernementaux et réaliser leurs projets de croissance. Voici comment ses services peuvent vous être utiles pour le PSCE :
Expertise pointue sur les subventions – Les conseillers de helloDarwin possèdent une vaste expérience en matière de programmes d’aide gouvernementale. Au cœur de la croissance de plus de 15 000 entreprises accompagnées, helloDarwin a développé une plateforme regroupant plus de 6 000 fournisseurs partenaires et surtout des spécialistes en recherche, rédaction et obtention de fonds gouvernementaux. Avec plus de 3 000 subventions obtenues via leur plateforme, ils maîtrisent parfaitement les rouages du PSCE et des programmes similaires. Faire appel à eux, c’est bénéficier d’un savoir-faire pour monter un dossier solide, conforme aux attentes des évaluateurs, et maximiser vos chances de succès.
Appui à la rédaction du dossier – Préparer une demande de PSCE demande du temps et une certaine aisance rédactionnelle (en français administratif, notamment). helloDarwin peut vous accompagner dans la rédaction du plan de projet, la formulation des objectifs, et la mise en valeur des retombées économiques de votre initiative. Leurs experts vous aideront à traduire vos idées en un argumentaire convaincant, tout en s’assurant que chaque section du formulaire est correctement remplie et que toutes les pièces justificatives nécessaires sont incluses. Cet appui vous permet d’éviter les erreurs courantes et d’avoir un dossier clair, complet et percutant.
Réseau de fournisseurs pour vos projets – Souvent, décrocher une subvention n’est que le début de l’aventure : encore faut-il réaliser le projet avec succès. Sur ce plan, helloDarwin offre un avantage unique. Grâce à sa plateforme de plus de 6 000 fournisseurs vérifiés (experts en marketing, agences de traduction, consultants en exportation, développeurs de e-commerce, etc.), helloDarwin peut vous aider à trouver les meilleurs partenaires pour exécuter les activités prévues dans votre projet financé. Par exemple, si vous avez besoin d’une étude de marché en Allemagne, ils peuvent vous mettre en relation avec un consultant spécialisé dans ce pays. Si vous prévoyez une campagne web à l’échelle canadienne, ils vous aideront à dénicher l’agence marketing idéale. En vous connectant rapidement aux bons fournisseurs, vous gagnez du temps et vous augmentez la qualité potentielle des livrables de votre projet – ce qui, en amont, renforce aussi votre dossier (puisque vous pouvez mentionner que vous avez identifié des partenaires qualifiés pour chaque tâche).
Gain de temps et efficacité – Confier l’accompagnement à helloDarwin, c’est vous décharger d’une bonne partie du travail de veille, de montage et de suivi administratif, pour vous concentrer sur votre cœur d’affaires. Le processus de demande d’une subvention peut être lourd : formulaires, échanges avec les autorités, suivis… Les spécialistes de helloDarwin connaissent les pièges à éviter et les bonnes pratiques à adopter. Ils vous guideront pas à pas, du diagnostic initial (évaluer votre éligibilité, choisir le bon volet) jusqu’à la finalisation de la demande et même au-delà (suivi post-dépôt, conseils pour la gestion de la subvention une fois obtenue). Ce soutien personnalisé vous fait gagner un temps précieux et augmente significativement vos chances de réussite, car votre dossier bénéficiera d’un regard expert avant d’être soumis. En somme, helloDarwin agit comme un accélérateur et un sécuriseur de votre démarche PSCE.
En faisant équipe avec helloDarwin, vous mettez toutes les chances de votre côté pour obtenir le PSCE et mener à bien votre projet de commercialisation/exportation. Leur accompagnement vous assure de naviguer sereinement à travers les exigences du programme, tout en bénéficiant de ressources fiables pour concrétiser vos ambitions sur de nouveaux marchés.
Conclusion
La réouverture imminente du programme PSCE représente une opportunité exceptionnelle pour les entreprises québécoises cherchant à stimuler leur croissance commerciale. Que votre objectif soit de gagner des parts de marché au Québec, de vous lancer dans le reste du Canada ou de conquérir l’international, cette subvention à l’exportation et à la commercialisation peut financer une part significative de vos efforts. Nous avons vu que le PSCE comprend trois volets adaptés à la taille et aux besoins de chaque entreprise – du soutien aux PME locales qui veulent structurer leur commercialisation au Québec, jusqu’à l’appui aux grandes entreprises visant les marchés mondiaux. Les dépenses admissibles sont larges, couvrant aussi bien les études de marché, le marketing, les déplacements, les embauches spécialisées, que les certifications ou adaptations nécessaires pour réussir à l’étranger.
Dans le contexte économique actuel, profiter d’une telle aide financière gouvernementale permet de réduire les risques et d’accélérer des projets qui, sans cela, resteraient peut-être sur la planche à dessin. Mais il faut garder à l’esprit que le temps est un facteur critique : le PSCE attire beaucoup de candidats et les fonds sont limités. D’où l’importance de préparer votre dossier avec soin et en amont, pour être parmi les premiers prêts quand les inscriptions ouvriront.
Enfin, n’hésitez pas à vous faire accompagner. Des experts comme helloDarwin peuvent faire la différence entre une demande approuvée ou refusée, en vous apportant l’expertise, les ressources et le soutien nécessaires du début à la fin du processus. Grâce à un bon partenaire et à une préparation rigoureuse, votre entreprise pourra saisir pleinement l’opportunité du PSCE et donner un coup d’accélérateur à sa stratégie de commercialisation et d’exportation. En somme, le programme PSCE Québec est bien plus qu’une subvention : c’est un tremplin vers la croissance, la diversification et le succès sur de nouveaux marchés. Préparez-vous dès maintenant, et mettez toutes les chances de votre côté pour en bénéficier lors de sa réouverture !