Le BEC pour répondre au workflow des communicateurs
Le monde de la communication est réputé pour son dynamisme et son rythme effréné. Ce domaine est composé de milliers de professionnels qui donnent chaque jour le meilleur d’eux-mêmes pour réussir leur mission. Les deadlines, les projets, les changements de dernière minute et la satisfaction des clients font partie de leur quotidien.
Les communicateurs sont aussi connus pour leur utilisation intensive des technologies numériques. Le développement de ces outils fait qu’ils ont du mal à « dérocher » une fois la porte du bureau franchie. S’ajoutent à cela l’apparence et le paraître qui sont très importants dans cet univers où on a du mal à s’exprimer sur ses difficultés.
Pour pallier à ce problème, un organisme philanthropique a été mis en place en 2004. Le BEC a été créé pour répondre à la détresse des professionnels de la communication, en leur apportant une aide sur mesure.
Le BEC : une aide dédiée aux communicateurs
Photo: Pixabay
Le Bénévolat d’entraide aux communicateurs (BEC) est un organisme à but non lucratif venant en aide aux professionnels de l’industrie publicitaire et médiatique. Chaque année, le BEC aide les communicateurs à mieux faire face à leurs problèmes personnels, professionnels ou financiers. Le BEC n’est éligible à aucune subvention, il est financé par le secteur privé et les particuliers. L’organisme offre une variété de services gratuits et confidentiels à destination des communicateurs, notamment :
- De l’aide psychologique;
- Des conseils aux entrepreneurs;
- Du soutien et des conseils financiers;
- Des services d’orientation professionnelle.
Le soutien psychologique est le service le plus sollicité au BEC et représente environ 50% des demandes. L’organisme travaille principalement pour répondre à cette tendance de workflow qui atteint la santé mentale de nombreux professionnels.
« Des études ont démontré que lorsque la charge de travail est trop importante, les professionnels ont tendance à écarter tous les facteurs de bonheur dans leur vie, comme de faire du sport, accompagner ses enfants à l’école, ou tout simplement passer du temps en couple » indique Valérie Charest, gestionnaire du BEC. Le fait d’éliminer le « positif » dans sa vie engendre des dépressions, des burnouts et toutes sortes de maladies mentales devenues un fléau dans notre société. Les professionnels de la publicité se retrouvent souvent pris dans un engrenage dont ils ont du mal à se sortir.
Valérie Charest, une bénévole de cœur
Valérie Charest est la gestionnaire du BEC depuis 3 ans. Cette professionnelle de la communication connaît bien la réalité des agences numériques, puisqu’elle y a travaillé durant plusieurs années. Valérie a toujours été liée à l’univers philanthropique autant d’un point de vue personnel que professionnel; c’est d’ailleurs cette qualité qui lui a permis d’accéder à son emploi actuel. En effet, Valérie Charest a été bénévole à la soirée Bal en Noir du BEC durant 3 années, avant de se voir proposer un poste de gestionnaire.
Le Bal en Noir est une soirée de réseautage annuelle organisée par le BEC. C’est grâce à l’aide d’une cinquantaine de bénévoles que cet événement a lieu chaque année. Cette occasion rassemble toutes les entreprises de publicité, web et média pour une soirée mondaine riche en rencontres.
Valérie Charest prend à cœur sa mission de promotion du bénévolat. Elle travaille actuellement sur un projet philanthropique rassemblant plusieurs dirigeants d’agences publicitaires afin d’introduire le bénévolat dans les entreprises.