Programmes de subventions et financements offerts par Centre de recherche informatique de Montréal (CRIM)
Aperçu des subventions et financements disponibles
Le Centre de recherche informatique de Montréal (CRIM) est un pilier de l'innovation technologique, spécialisé dans la recherche appliquée en technologies de l'information et de la communication, avec des axes tels que l'intelligence artificielle et la cybersécurité. Depuis sa fondation en 1985, il soutient les entreprises et les OBNL par le biais de financements, favorisant le développement de solutions numériques avancées en partenariat avec diverses entités industrielles, gouvernementales et académiques.
L’impact du CRIM dans le soutien financier des PME au Québec
Introduction
Innover est un défi de taille pour les petites et moyennes entreprises (PME) du Québec. Entre le manque de ressources internes et la recherche de financement, beaucoup de dirigeants de PME hésitent à se lancer dans des projets de recherche et développement (R&D) ambitieux. C’est là qu’intervient le CRIM (Centre de recherche informatique de Montréal). Centre de recherche appliquée en technologies de l’information fondé en 1983, le CRIM joue un rôle clé pour aider les PME à innover tout en minimisant les risques financiers. Grâce à ses programmes d’accompagnement scientifique, ses partenariats stratégiques et son accès à des subventions ciblées, le CRIM se positionne comme un levier de financement et d’innovation au service des entreprises québécoises.
Dans cet article, nous examinons en profondeur l’impact du CRIM sur le soutien financier des PME. Nous verrons successivement : le rôle du CRIM dans l’écosystème d’innovation québécois, les services de R&D offerts aux PME (développement logiciel, intelligence artificielle, cybersécurité, etc.), les mécanismes de soutien financier et les subventions accessibles via le CRIM, les partenariats industriels et l’accompagnement personnalisé proposés, ainsi que les retombées concrètes de ces collaborations pour les PME (innovation accélérée, réduction des risques, création de propriété intellectuelle). Des exemples concrets viendront illustrer comment des entreprises ont bénéficié de l’expertise du CRIM pour grandir et innover.
En tant que dirigeant de PME, découvrez comment le CRIM peut devenir votre allié stratégique pour financer vos projets technologiques, dérisquer vos initiatives d’innovation et propulser votre compétitivité au Québec et à l’international.
Le rôle du CRIM dans l’écosystème de l’innovation au Québec
Créé en 1983, le Centre de recherche informatique de Montréal (CRIM) est un organisme à but non lucratif qui agit comme centre de recherche appliquée en technologies de l’information et en intelligence artificielle. Sa mission première est de faire le pont entre la recherche académique et les besoins de l’industrie, contribuant ainsi à dynamiser l’écosystème québécois de l’innovation numérique depuis près de quatre décennies. À une époque où les instituts de recherche travaillaient en silo, le CRIM s’est distingué en favorisant la collaboration entre les universitaires et les entrepreneurs. Dès la fin des années 1980, il posait des jalons structurants en mettant sur pied l’un des premiers réseaux informatiques scientifiques (RISQ) connectant universités, centres de recherche et bientôt des entreprises de tous secteurs. En rétrospective, on peut dire que le CRIM a jeté les bases de l’écosystème d’intelligence artificielle tel qu’on le connaît aujourd’hui au Québec.
Le CRIM est reconnu pour la valeur ajoutée et les retombées socio-économiques de ses activités dans le milieu montréalais et québécois de l’innovation. Le gouvernement du Québec lui a d’ailleurs renouvelé sa confiance à maintes reprises. Par exemple, en 2021, une subvention provinciale de 20 millions de dollars lui a été octroyée pour soutenir ses travaux de recherche appliquée en technologies numériques sur cinq ans. Cette annonce soulignait le rôle crucial du CRIM pour « intensifier la recherche appliquée dans les domaines des TI et de l’IA au bénéfice des entreprises du Québec », afin d’« accroître leur performance et leur compétitivité », selon le ministre de l’Économie et de l’Innovation. En renforçant les capacités du CRIM, le gouvernement vise à faire du Québec un pôle d’expertise en haute technologie et intelligence artificielle, au profit des entreprises de toutes tailles.
Aujourd’hui, le CRIM s’impose comme un acteur pivot de l’innovation. Il rassemble une masse critique d’experts multidisciplinaires capables d’appliquer des technologies avancées (intelligence artificielle, science des données, cybersécurité, etc.) à des problématiques variées. Son positionnement unique lui permet de générer des résultats concrets et de servir de partenaire stratégique d’innovation pour les entreprises québécoises. Des milliers d’entreprises ont profité au fil des ans de l’approche collaborative du CRIM, laquelle aboutit à des transferts de connaissances et de technologies créateurs de valeur. En d’autres termes, le CRIM tient lieu de levier économique : il transforme les avancées scientifiques en solutions pratiques et les met à la portée des PME, contribuant ainsi à la vitalité technologique du Québec.
Des services de R&D de pointe offerts aux PME
Le CRIM propose aux PME un vaste éventail de services de recherche et développement de pointe, spécialement conçus pour répondre à leurs défis technologiques. Son cœur de métier comprend le développement expérimental, la recherche appliquée et l’accompagnement scientifique, afin de résoudre des problèmes techniques complexes. Concrètement, cela signifie que le CRIM peut intervenir dès les premières phases d’idéation (niveau de maturité technologique TRL 2) jusqu’au prototypage avancé (TRL 6), comblant ainsi l’écart entre la théorie et la mise en œuvre industrielle. Cette approche par étapes permet aux PME d’explorer, de valider et de développer des solutions innovantes, sans avoir à monter en interne une équipe R&D complète.
Le CRIM R&D s’articule autour de trois pôles d’excellence complémentaires : la science des données, l’intelligence artificielle (apprentissage automatique, deep learning) et l’architecture logicielle. Fort d’une soixantaine de chercheurs et experts chevronnés, le centre couvre un large éventail de domaines technologiques : vision par ordinateur, imagerie numérique, intelligence artificielle appliquée aux médias interactifs, reconnaissance de la parole et du locuteur, traitement automatique du langage naturel (NLP), optimisation et recherche opérationnelle, géomatique et analyses géospatiales (par exemple projections climatiques, biodiversité), sans oublier la cybersécurité (IoT, détection d’attaques, biométrie vocale et faciale). Cette multidisciplinarité permet d’aborder les problèmes sous tous les angles et de concevoir des solutions innovantes taillées sur mesure pour chaque entreprise.
Un accompagnement technologique sur mesure
Au-delà de l’expertise technique, le CRIM offre un accompagnement sur mesure pour guider les PME dans leur démarche d’innovation. Ses équipes travaillent en étroite collaboration avec les dirigeants et équipes techniques des entreprises, de façon à bien comprendre leurs besoins d’affaires et contraintes spécifiques. Cet accompagnement peut prendre la forme de services-conseils ponctuels (banque d’heures d’experts, revues technologiques, etc.) ou de projets complets de R&D collaborative. Par exemple, un projet type peut débuter par quelques séances de consultation pour cerner le problème et explorer les pistes de solutions, suivies du développement d’un prototype ou d’une preuve de concept validant la faisabilité technique. Ensuite, le CRIM peut accompagner l’entreprise dans l’itération du prototype jusqu’au stade pré-commercial, tout en transférant les connaissances nécessaires à son équipe interne.
Le fait d’externaliser une partie de la R&D vers le CRIM présente de nombreux avantages pour les PME. Elles accèdent à des compétences de haut niveau qu’il serait coûteux et long de développer en interne. Elles bénéficient aussi d’outils et d’infrastructures de pointe (calcul haute performance, laboratoires spécialisés) sans avoir à les financer entièrement. Surtout, elles profitent de l’expérience accumulée du CRIM : ses experts ont mené des projets dans des industries variées (manufacturier, santé, finance, médias, etc.), et ont développé des méthodologies robustes pour livrer des résultats concrets. Cette expertise éprouvée se traduit par une réduction des incertitudes technologiques et une meilleure maîtrise des risques dans les projets innovants. En somme, en s’appuyant sur les services de R&D du CRIM, une PME peut accélérer son innovation en toute confiance, avec un investissement optimisé et encadré par des spécialistes.
Soutien financier et subventions via le CRIM
Innover nécessite non seulement des idées et des compétences, mais aussi des ressources financières. Conscient de cette réalité, le CRIM s’attache à faciliter l’accès au financement pour les projets technologiques des PME. Collaborer avec le CRIM ouvre en effet la porte à divers mécanismes de soutien financier et subventions. D’une part, plusieurs programmes gouvernementaux reconnaissent le CRIM comme partenaire de recherche éligible, ce qui permet aux entreprises de bénéficier d’aides lorsqu’elles entreprennent un projet conjoint avec le Centre. D’autre part, le CRIM lui-même a mis en place des initiatives d’accompagnement financées en partie par des fonds publics, offrant un financement non négligeable dès les premières étapes d’un projet d’innovation.
Programmes d’accompagnement financés (Visites interactives et interventions stratégiques)
Parmi les dispositifs phares, le programme des Visites interactives (VI) illustre parfaitement l’effet de levier financier qu’apporte le CRIM aux PME. Ce programme d’accompagnement scientifique est proposé en collaboration avec le PARI du Conseil national de recherches du Canada – un programme fédéral d’aide à la recherche industrielle. Concrètement, une Visite Interactive permet à une entreprise d’obtenir l’avis d’experts du CRIM sur une problématique technologique précise, à très faible coût. Une fois le projet approuvé par le PARI, la PME ne débourse qu’un montant symbolique de 250 $ (incluant même une adhésion corporative annuelle au CRIM), puis 100 % des coûts de l’intervention sont pris en charge par le CNRC-PARI. En l’espace d’une quinzaine d’heures de consultation, les experts du CRIM vont investiguer le problème, effectuer une revue de littérature scientifique si nécessaire, et proposer des pistes de solution concrètes. Il s’agit d’une première étape entièrement subventionnée qui aide la PME à démystifier les technologies de pointe (ex. intelligence artificielle, analyse de données massives) et à valider l’orientation de son projet sans engager de dépenses importantes.
Si, à l’issue de cette première visite, l’entreprise souhaite aller plus loin, un second volet appelé Interventions stratégiques (IS) peut être mis en place. Cette phase de suivi vise à approfondir la solution pressentie ou à entamer un développement expérimental de courte durée. Là encore, un soutien financier est prévu : le PARI prend en charge 50 % du budget du projet d’intervention stratégique, l’autre moitié étant fournie par l’entreprise. En combinant VI et IS, une PME bénéficie donc d’un accompagnement R&D substantiellement financé (50 à 100 %) sur ses premières expérimentations. Par exemple, grâce à ces aides, des entreprises ont pu lancer des mini-projets pour identifier la bonne infrastructure infonuagique d’analyse de données, tester l’automatisation de certains processus, ou évaluer des solutions d’IA pour le service client, le tout sans grever leur trésorerie. Ces programmes, soutenus par le gouvernement fédéral via le CNRC, démontrent comment le CRIM agit comme relais de subventions pour catalyser l’innovation en PME.
Accès aux aides gouvernementales et crédits d’impôt R&D
Au-delà de ses propres programmes, le CRIM accompagne ses partenaires dans la navigation des programmes de financement externes. Le paysage des subventions et crédits pour l’innovation est parfois complexe (subventions provinciales, fédérales, crédits d’impôt RS&DE, programmes sectoriels comme InnovAction, Essor, Prompt, supergrappes d’innovation, etc.). Fort de son expérience, le CRIM guide les PME vers les dispositifs les mieux adaptés à leur projet. Dès la phase de montage d’un projet collaboratif, ses conseillers peuvent aider à identifier les subventions disponibles (par exemple une subvention salariale pour un chercheur, un programme de partenariat industrie-recherche, une aide à la transformation numérique) et à préparer les dossiers requis. Collaborer avec le CRIM, c’est donc un atout pour maximiser les chances d’obtenir du financement public.
Il est important de noter que les activités du CRIM sont éligibles à différents programmes d’aides gouvernementales, tant provinciaux que fédéraux. Cela signifie que lorsqu’une PME confie un mandat de R&D au CRIM, cette dépense peut être reconnue dans le cadre de programmes de soutien. Par exemple, au Québec, faire affaire avec un centre de recherche public agréé peut donner droit à des crédits d’impôt bonifiés en R&D. De même, des programmes comme Prompt (consortium de recherche en TIC) cofinancent des projets impliquant des partenaires industriels et des centres de recherche – un schéma dans lequel le CRIM s’inscrit parfaitement. Ainsi, le coût net pour l’entreprise est réduit grâce à l’apport de fonds publics. Comme l’explique Hellodarwin, « les projets de recherche collaborative sont généralement cofinancés par des agences gouvernementales, le secteur privé et le CRIM, ce qui permet aux partenaires de partager le fardeau financier tout en profitant de l’expertise de pointe du CRIM » Ce montage tripartite (entreprise – CRIM – gouvernement) allège l’investissement requis de la part de la PME, rendant possible des projets qu’elle n’aurait pu financer seule.
Un effet de levier financier pour innover sereinement
En somme, le CRIM offre aux PME un véritable effet de levier financier. Entre les subventions directes intégrées à ses programmes (ex. PARI pour les Visites Interactives) et l’accès facilité aux fonds externes, une collaboration avec le CRIM permet souvent de diminuer de moitié ou plus les coûts d’un projet d’innovation supportés par l’entreprise. Cet appui financier est décisif pour de nombreuses PME qui, sans cela, renonceraient à investir en R&D par manque de moyens ou crainte du risque. Avec le CRIM, elles peuvent au contraire avancer par étapes, en contrôlant leur budget. Un petit projet exploratoire subventionné peut ainsi faire la preuve du potentiel, puis déboucher sur un projet plus ambitieux cofinancé par un programme provincial, et éventuellement sur un produit commercialisable dont le développement aura été partiellement financé par des aides publiques. Cette démarche graduelle sécurise le volet financier de l’innovation.
Il convient de souligner enfin que le CRIM lui-même est soutenu par des fonds publics pour assurer sa mission. Les investissements gouvernementaux dans le CRIM (par exemple l’aide de 2 M$ pour son infrastructure de calcul en 2021) se répercutent en avantages directs pour les entreprises : meilleur équipement disponible, expertise maintenue à jour, capacité d’accueillir plus de projets. En fin de compte, chaque dollar investi par l’État dans le CRIM vise à générer des retombées multiples en innovation industrielle. Pour une PME, collaborer avec le CRIM revient donc à tirer parti de ces investissements et à s’insérer dans un cercle vertueux où recherche appliquée et financement vont de pair.
Partenariats industriels et accompagnement personnalisé
Le modèle d’intervention du CRIM repose sur des partenariats industriels solides et un accompagnement personnalisé de chaque entreprise partenaire. Plutôt qu’une simple relation client-fournisseur, le CRIM privilégie une approche de co-création et de collaboration à long terme avec les PME. Chaque projet est élaboré « sur mesure » en fonction des besoins de l’entreprise, et le partenaire industriel est impliqué étroitement à toutes les étapes – de la définition des objectifs jusqu’au transfert final de la solution. Cette philosophie d’intervention présente plusieurs atouts pour les PME : une meilleure adéquation de la solution développée à la réalité de l’entreprise, une montée en compétences de son équipe interne, et un partage des risques technologiques.
Co-innovation et transfert de savoir-faire
Dès le démarrage d’un partenariat, le CRIM s’attache à comprendre la stratégie d’affaires de la PME, ses produits, son marché, afin d’aligner au mieux le projet d’innovation sur les retombées économiques visées. Les experts du CRIM travaillent main dans la main avec les ingénieurs ou techniciens de l’entreprise, favorisant un transfert de savoir-faire continu. Il n’est pas rare que des employés de la PME participent aux travaux de R&D aux côtés des chercheurs du CRIM, ou que des étudiants/stagiaires rattachés au CRIM viennent renforcer l’équipe du projet. Le Centre accueille d’ailleurs régulièrement des étudiants et stagiaires dans le cadre de ses projets, créant ainsi un pont entre la relève académique et les besoins industriels. Cette immersion croisée permet à la PME d’intégrer progressivement les nouvelles connaissances (ex. algorithmes d’IA, méthodes de modélisation) et de se les approprier pour l’avenir.
Le CRIM, en tant que partenaire d’innovation, apporte aussi son réseau et sa vision stratégique à l’entreprise. Il peut, le cas échéant, mettre la PME en contact avec d’autres acteurs complémentaires : une université possédant un laboratoire spécialisé pertinent, un autre centre de recherche, ou même d’autres entreprises confrontées à des défis similaires pour échanger les bonnes pratiques. Le CRIM organise par exemple des événements écosystémiques (conférences Boule de Cristal, rencontres thématiques IA et industrie, etc.) où ses partenaires industriels peuvent élargir leur réseau et se tenir informés des dernières tendances. Être partenaire du CRIM, c’est donc intégrer une communauté d’innovation plus large, où l’on peut trouver inspiration et entraide.
Accompagnement stratégique et dérisquage de projet
Chaque projet de R&D comporte son lot d’incertitudes – faisabilité technologique, adéquation au marché, etc. Conscient de cela, le CRIM propose un accompagnement stratégique pour “dérisquer” progressivement les projets innovants de ses partenaires. Cette approche se reflète par exemple dans le programme NUMERIA, conçu par le CRIM pour accompagner les PME faisant un premier pas en intelligence artificielle. NUMERIA propose trois volets d’accompagnement modulaires visant à lever les principaux freins à l’adoption de l’IA : Explorer et structurer (identifier les cas d’usage à valeur ajoutée, prioriser les opportunités), Développer (mentorat technique pour combler la pénurie de talent en IA et intégrer une solution pilote), et Analyser les données en amont (préparer et valider la qualité des données de l’entreprise). L’objectif est de baliser le chemin avant de lancer un projet IA à grande échelle, afin de s’assurer que les conditions de succès sont réunies. Ce type d’accompagnement méthodologique aide les dirigeants de PME à prendre des décisions éclairées, à investir au bon endroit et au bon moment, plutôt que de foncer tête baissée dans un projet mal défini.
Par ailleurs, le CRIM sait s’adapter à la taille et à la maturité de chaque entreprise partenaire. Une start-up en démarrage n’aura pas les mêmes besoins qu’une PME bien établie : la première cherchera peut-être un soutien technique très poussé pour développer son prototype, tandis que la seconde aura besoin d’être guidée sur la stratégie d’implantation d’une nouvelle technologie dans ses opérations existantes. Le CRIM module donc son accompagnement en conséquence. Dans tous les cas, l’entreprise peut compter sur un interlocuteur dédié, généralement un chargé de projets ou un directeur de partenariats au CRIM, qui suit de près l’avancement, ajuste les ressources au besoin et s’assure de la satisfaction du partenaire. Cette approche personnalisée et agile est un facteur clé de succès des collaborations.
Partage des résultats et flexibilité des ententes
Un autre aspect important des partenariats avec le CRIM est la flexibilité des ententes sur les résultats et la propriété intellectuelle. Étant un OBNL au service de l’économie québécoise, le CRIM a tout intérêt à ce que les entreprises tirent le maximum de bénéfices des solutions développées. Les modalités précises varient selon les projets, mais de manière générale, les PME conservent la propriété intellectuelle des innovations réalisées dans le cadre de contrats de recherche avec le CRIM, ou obtiennent des droits d’exploitation exclusifs sur celles-ci. Cela permet à l’entreprise de capitaliser pleinement sur les technologies co-développées, en les intégrant dans ses produits ou services et en bâtissant un avantage concurrentiel durable. Le CRIM, de son côté, remplit sa mission de transfert en disséminant les avancées scientifiques, tout en pouvant publier des résultats de recherche non confidentiels et contribuer à l’avancement global des connaissances.
La souplesse contractuelle s’applique également à la structure des projets. Le CRIM peut intervenir sur des projets courts de quelques semaines comme sur des collaborations pluriannuelles plus ambitieuses. Certaines PME débutent par un petit mandat exploratoire, puis enchaînent sur un second projet plus vaste une fois la confiance établie et les premiers résultats prometteurs obtenus. D’autres engagent le CRIM sur un défi pointu nécessitant quelques jours de consulting intensif. Cette flexibilité, alliée à la rigueur professionnelle du Centre, fait du CRIM un partenaire R&D “à la carte” pour les PME : elles mobilisent son expertise au moment opportun et avec l’ampleur souhaitée, sans engagement inutilement contraignant.
Des retombées concrètes pour les PME
Collaborer avec le CRIM génère des retombées concrètes et mesurables pour les petites et moyennes entreprises. Que ce soit en termes d’innovation accélérée, de réduction des risques technologiques ou de création de valeur intangible, les bénéfices se font sentir à court et à long terme.
Innovation plus rapide et avantage compétitif
La première retombée, évidente, est une accélération du cycle d’innovation. Grâce à l’appui du CRIM, les PME peuvent passer plus rapidement de l’idée à la preuve de concept, puis au prototype fonctionnel. L’accès à des experts et à des ressources de R&D de haut niveau permet de gagner de précieux mois sur le développement d’un nouveau produit ou procédé. Par exemple, en travaillant avec le CRIM, une entreprise manufacturière a pu intégrer de l’intelligence artificielle dans sa chaîne de production en quelques mois au lieu de quelques années, optimisant ainsi son efficacité opérationnelle bien plus tôt que prévu. Cette rapidité d’exécution offre un avantage compétitif déterminant sur des marchés où le time-to-market est crucial. Être le premier à proposer une innovation ou à améliorer significativement un service donne souvent une longueur d’avance pour conquérir des clients. Le CRIM aide les PME à atteindre cette position de leader en étant un accélérateur d’innovation à leurs côtés.
De plus, les technologies et connaissances transférées améliorent durablement la compétitivité de l’entreprise. En adoptant les dernières avancées en intelligence artificielle, en analyse de données ou en cybersécurité, la PME accroît sa productivité et la qualité de ses offres. Comme le souligne le ministre Pierre Fitzgibbon, « l’innovation est primordiale dans le contexte de la relance économique » et le CRIM joue un rôle clé pour encourager les entreprises à accroître leur performance et leur compétitivité. Concrètement, une PME ayant intégré une solution d’IA co-développée avec le CRIM pourra automatiser des tâches répétitives, mieux exploiter ses données clients ou optimiser sa logistique, ce qui se traduit par des coûts réduits ou des ventes augmentées. Sur le plan commercial, collaborer avec un centre reconnu donne aussi de la crédibilité à l’entreprise, que ce soit auprès des clients, des partenaires ou des investisseurs. C’est un signal fort qu’elle mise sur l’innovation et qu’elle dispose d’un produit éprouvé scientifiquement.
Réduction des risques et maîtrise des coûts
L’une des plus grandes barrières à l’innovation pour les PME est la prise de risque – risque technique (échec du projet), risque financier (dépenses non rentabilisées). Travailler avec le CRIM contribue largement à mitiger ces risques. D’abord, l’approche par phases (diagnostic, prototype, projet complet) permet de tester la viabilité d’une idée à petite échelle avant d’engager des ressources plus importantes. Si les résultats initiaux ne sont pas concluants, la PME peut ajuster le tir ou décider d’arrêter sans avoir investi excessivement. Cette philosophie du « fail fast » est saine pour innover sans mettre en danger la santé financière de l’entreprise. Ensuite, la compétence des experts du CRIM réduit le risque d’impasse technique : en bénéficiant des conseils de chercheurs chevronnés, l’entreprise évite bien des essais-erreurs coûteux. Les technologies utilisées seront choisies judicieusement dès le départ, et les obstacles complexes (scientifiques, algorithmiques, etc.) seront franchis plus sûrement grâce à l’expérience du CRIM. En d’autres termes, la courbe d’apprentissage est fortement raccourcie.
Sur le plan financier, nous l’avons vu, le modèle de cofinancement diminue le risque économique. La PME ne porte qu’une partie du coût, l’autre étant assumée par les programmes publics et par le CRIM lui-même dans certains cas. Cela signifie que même en cas de difficultés en cours de projet, la perte financière potentielle pour l’entreprise est limitée. En parallèle, l’accompagnement du CRIM aide à garder les coûts sous contrôle : une gestion de projet professionnelle, des objectifs clairs et un suivi rigoureux évitent les dérives budgétaires que l’on constate parfois dans les projets internes mal maîtrisés. Au final, la PME peut aborder l’innovation de manière sereine, en sachant qu’elle dispose d’un filet de sécurité et d’un pilote expérimenté dans l’aventure.
Création de propriété intellectuelle et retombées à long terme
Les collaborations avec le CRIM conduisent fréquemment à la création de propriété intellectuelle au sein des PME. Qu’il s’agisse d’un nouvel algorithme, d’un logiciel sur mesure ou d’un savoir-faire pointu, ces acquis viennent enrichir l’actif immatériel de l’entreprise. La propriété intellectuelle générée – souvent sous forme de droits d’auteur sur un code, de secrets industriels ou même de brevets dans certains cas – peut être exploitée commercialement, conférant une position unique sur le marché. Par exemple, suite à un projet avec le CRIM autour de la reconnaissance vocale en temps réel, une jeune entreprise a pu lancer un produit innovant de sous-titrage automatique et conquérir des clients à l’international, forte de la technologie co-développée (c’est le cas de SOVO Technologies, spin-off issue d’un projet du CRIM dans les années 2000, aujourd’hui exportatrice de solutions de sous-titrage). On voit par là que l’investissement en R&D, soutenu par le CRIM, se transforme en nouveaux revenus et en croissance pour la PME sur le long terme.
Au-delà du projet spécifique, la collaboration avec un centre de recherche comme le CRIM a des retombées intangibles tout aussi précieuses. La culture de l’innovation infuse souvent durablement dans l’entreprise : les employés impliqués reviennent avec de nouvelles compétences, une ouverture sur les méthodes scientifiques, et l’envie de poursuivre d’autres améliorations. L’entreprise gagne en maturité technologique et en capacité à innover de façon autonome à l’avenir. Par effet boule de neige, cela peut l’amener à nouer d’autres partenariats (avec des universités, d’autres centres) ou à attirer des talents de haut niveau séduits par sa réputation innovante. En somme, collaborer avec le CRIM aide la PME à grandir non seulement par un nouveau produit, mais aussi en tant qu’organisation apprenante. C’est un investissement dont les dividendes se perçoivent pendant de longues années, sous forme de meilleure résilience aux changements technologiques et de leadership accru dans son secteur.
Exemples concrets de l’apport du CRIM pour les PME
Pour illustrer l’impact réel du CRIM, rien de tel que quelques exemples d’entreprises qui ont bénéficié de son soutien financier et technologique. Voici trois cas d’usage mettant en lumière des collaborations réussies entre le CRIM et des entreprises québécoises, grandes ou petites, dans des secteurs variés.
Makila AI – Une startup qui accélère grâce à la R&D collaborative : Makila AI, une jeune entreprise montréalaise spécialisée dans les solutions d’analyse prédictive pour les ressources humaines et la finance, a connu une croissance fulgurante en s’appuyant sur la recherche collaborative. En 2022, Makila annonçait que plus de 130 entreprises utilisaient sa nouvelle plateforme AI dans le domaine de la santé. Ce succès s’explique en partie « grâce à des projets de recherche collaborative avec le milieu académique et des centres de recherche tels que le CRIM », qui ont permis à Makila de développer une solution de pointe pour le traitement des données et la simulation prédictive. Concrètement, le CRIM a aidé à intégrer des algorithmes avancés dans la plateforme de Makila, validant scientifiquement la méthode et optimisant les performances. Le projet a été cofinancé via des programmes comme Prompt et un soutien du ministère de l’Économie, ce qui a réduit l’investissement requis de la startup. Résultat : en un temps réduit, Makila AI a pu proposer un produit robuste, fondé sur les dernières avancées en IA, et prendre une longueur d’avance sur ses concurrents – tout en préservant ses fonds grâce aux subventions R&D obtenues. C ’est un exemple éloquent d’une PME technologique ayant « réussi à développer une solution de pointe » en collaboration avec le CRIM, avec à la clé une accélération de la croissance et de nouvelles occasions d’affaires.
UEAT – Une PME primée grâce à un partenariat en intelligence artificielle : UEAT est une entreprise de Québec qui offre des solutions de commande en ligne et de recommandation intelligente pour le secteur de la restauration. Souhaitant pousser plus loin l’automatisation et la personnalisation de l’expérience client, UEAT s’est associée au CRIM pour développer un moteur de recommandation de plats basé sur l’intelligence artificielle. Le CRIM a apporté son expertise en science des données pour concevoir l’algorithme recommandationnel, entraîné sur les préférences clients et divers paramètres (menus, allergies, historiques d’achats, etc.). Ce partenariat technologique a non seulement abouti à un produit innovant sur le marché, mais il a également été reconnu par l’industrie. En 2020, UEAT a remporté un Prix Innovation de l’ADRIQ dans la catégorie Partenariat – récompense décernée en partie grâce à l’application de recommandation intelligente issue de la collaboration avec le CRIM. Cet exemple montre comment une PME traditionnelle (la restauration) peut, en s’alliant avec un centre de recherche, incorporer de l’IA de pointe dans son offre et gagner en visibilité. De plus, le projet a bénéficié de financements publics visant la transformation numérique, démontrant encore la synergie financement + R&D orchestrée par le CRIM. Aujourd’hui, UEAT continue d’innover et d’évoluer, forte de cette expérience réussie et de la propriété intellectuelle qu’elle a pu développer pendant le projet.
Bridgestone Canada – Optimisation de la production industrielle par l’IA : Le CRIM ne travaille pas qu’avec de très petites structures ; il collabore aussi avec de grandes entreprises cherchant à innover. Bridgestone, un leader de l’industrie du pneu, possède une importante usine au Québec. La société a fait appel au CRIM pour l’aider à intégrer l’intelligence artificielle dans ses procédés de fabrication afin d’optimiser la production et la qualité. Dans le cadre d’un projet récent, les équipes du CRIM ont développé avec Bridgestone un système d’analyse prédictive et de vision par ordinateur capable de détecter en temps réel des anomalies sur la chaîne et de prévoir les besoins de maintenance. Les résultats ont été probants : réduction des temps d’arrêt imprévus, amélioration du rendement et diminution du taux de rejet. Ce projet, relaté dans le podcast Succès IA du CRIM, illustre comment « Bridgestone Canada optimise sa production grâce à l’intelligence artificielle » déployée par les équipes du CRIM. Bien que Bridgestone ne soit pas une PME, l’exemple est inspirant pour les industriels de toutes tailles : il montre que les techniques d’IA appliquées avec l’expertise du CRIM apportent des gains tangibles et un retour sur investissement élevé. Pour une PME manufacturière, s’inspirer de ce cas revient à imaginer les améliorations opérationnelles qu’elle pourrait obtenir elle aussi, d’autant que des programmes gouvernementaux encouragent de plus en plus l’adoption de l’IA dans le secteur manufacturier (et le CRIM peut être l’intermédiaire idéal pour cela).
Ces cas d’usage, parmi tant d’autres, démontrent la diversité des apports du CRIM. Qu’il s’agisse d’une jeune pousse du numérique ou d’une entreprise bien établie cherchant à innover, le CRIM adapte son soutien pour délivrer des résultats concrets. Des entreprises ont pu créer des produits révolutionnaires, gagner des prix d’innovation, pénétrer de nouveaux marchés ou améliorer drastiquement leur productivité, en grande partie grâce à l’accompagnement technique et financier du Centre. Chaque réussite nourrit l’écosystème d’innovation du Québec : les avancées d’une entreprise peuvent servir de modèle à une autre, et le CRIM contribue ainsi à élever le niveau technologique de l’ensemble des PME de la province.
Conclusion – Un partenaire stratégique pour l’innovation des PME québécoises
Face aux défis de la transformation numérique et de la compétitivité, les PME du Québec ont tout intérêt à s’entourer des bons partenaires pour innover efficacement. Le CRIM s’impose comme l’un de ces partenaires stratégiques de premier plan. En combinant expertise de pointe, soutien financier et accompagnement personnalisé, il permet aux petites et moyennes entreprises de réaliser des projets technologiques ambitieux tout en maîtrisant les risques. Son impact dans le soutien financier des PME est double : il réduit les coûts directs d’un projet R&D grâce aux subventions et cofinancements, et il maximise les retombées économiques de l’innovation (gain de productivité, nouveaux revenus, valorisation de l’entreprise par l’intellectualisation de ses actifs).
Dirigeants de PME, si vous visez à intégrer l’intelligence artificielle, la science des données, la cybersécurité ou d’autres technologies de pointe dans votre organisation, considérez le CRIM comme un allié de choix. Non seulement vous aurez accès à des chercheurs chevronnés et à un savoir-faire accumulé depuis presque 40 ans, mais vous pourrez aussi bénéficier de subventions et d’aides qui rendront vos projets financièrement réalisables. Le CRIM se veut un catalyseur d’innovation : avec lui, vos idées les plus audacieuses peuvent prendre forme plus rapidement et plus sûrement.
En conclusion, l’impact du CRIM dans le soutien financier des PME québécoises se mesure en projets concrets menés à terme, en succès commerciaux nés de l’innovation et en une communauté d’entreprises plus fortes et compétitives. Ne laissez pas les contraintes budgétaires freiner votre élan créatif : profitez des ressources du CRIM pour donner vie à vos projets technologiques. Comme de nombreuses PME avant vous, vous pourriez bientôt célébrer, vous aussi, un succès « propulsé par le CRIM » – succès qui fera grandir votre entreprise et contribuera au rayonnement du savoir-faire québécois en innovation numérique.
Appel à l’action : Que vous souhaitiez résoudre un défi technique précis, développer un nouveau produit ou simplement explorer le potentiel des technologies émergentes, contactez le CRIM dès aujourd’hui. Son équipe saura évaluer vos besoins, vous informer sur les subventions disponibles (crim subventions, programmes PARI, etc.) et co-construire avec vous un plan d’innovation gagnant. Avec le CRIM à vos côtés, transformez vos ambitions en réalisations et faites de l’innovation le moteur de la croissance de votre PME au Québec.
2 opportunités disponibles

Conseils d'expertsOuvert
Canada
Support pour projets d’innovations technologiques
Financement admissible
- Aucune condition
Industries admissible
- Industrie de l'information et industrie culturelle
- Services professionnels, scientifiques et techniques
Types de projets admissibles
TECHNOLOGIEINNOVATION
Canada

Conseils d'expertsOuvert
Québec, Canada
Formation en Intelligence Artificiel (IA) pour les PME québécoises
Financement admissible
- Aucune condition
Industries admissible
- Fabrication
- Industrie de l'information et industrie culturelle
- Services professionnels, scientifiques et techniques
- Soins de santé et assistance sociale
Types de projets admissibles
INTELLIGENCE ARTIFICIELLE (IA)TECHNOLOGIEINNOVATION
Québec, Canada